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 shine on your crazy diamond. [clare]

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MessageSujet: shine on your crazy diamond. [clare]   shine on your crazy diamond. [clare] EmptyMar 18 Avr - 14:50


// clare and eliott //
shine on your crazy diamond
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Un rayon de soleil traversa la muraille de rideaux devant sa fenêtre pour venir se poser sur ses joues enflées. Il avait pleuré Eliott, depuis maintenant un mois, il n’arrivait à se résoudre à rien. Perdu dans ses pensées, dans son mantra habituel qui le forçait à penser « positivement », c’était pourtant devenu chose difficile. S’apitoyer sur son sort n’avait jamais réellement été son truc, mais la situation actuelle dans laquelle il se retrouvait lui donnait tout simplement l’envie de frapper son crâne contre un mur et de s’allonger dans son lit, en boule, sous sa couette. Il repensait à son enfance, quand il n’était alors qu’un gamin, un pauvre enfant, plus naïf encore que maintenant, il rêvait de ces temps, d’y retourner, d’oublier ses problèmes d’adulte, d’oublier le bordel qu’était devenue sa vie. Quand avait-il perdu les pédales ? Il y a plus de quelques mois maintenant. Tomber amoureux était une sale besogne, ce n’était un secret pour personne de toute façon, mais lorsque l’on découvrait par le biais d’un journal, que l’amante était fiancée à un autre, le cœur finissait par lâcher. Le moral dans les chaussettes, le décès de son père n’avait fait qu’enfoncer le clou plus profondément. Ses sourcils s’arquaient bien trop souvent ces temps-ci, ses mains se crispaient, son cœur manquait des milliers de battements. Déjà peu charismatique, c’est quand il se retrouvait face à tous ces hommes d’affaire en costard cravate, qu’il sentait son courage se plier à l’intimidation. Une sale besogne oui ; une sale vie. Il se leva, s’étira, regarda son horloge, un week-end, une pause, une pause dans la vie, dans ce chaos, dans cette sale situation. Si seulement il pouvait être colère, si seulement il pouvait dire non, si seulement il avait la bravoure de tenir tête aux souhaits d’un père qui le terrorisait encore aujourd’hui, il arriverait peut-être à se sortir de cette compagnie. Ses sœurs ne l’encourageaient absolument pas, au contraire, il remarquait leurs regards noirs, leur rage à l’idée d’essuyer ses bêtises, son incapacité. Une ambiance familiale glaciale, une mère complètement délabrée, un bureau rempli qui lui semblait pourtant si vide. Ses mains recommencèrent à trembler, alors qu’il tenta de méditer. La méditation était devenue une partie courante de sa vie, même s’il ne remarquait aucun effet sur son corps. Toujours aussi tendu, toujours aussi nerveux, Eliott savait qu’il était, de toute façon, une cause perdue.
Il avait pris l’habitude d’attendre dans sa chambre, d’attendre que la maison se vide pour pouvoir sortir de sa petite grotte. Loin d’être timide, c’était pourtant le regard de Sheïla qu’il voulait éviter à tout prix. Il avait été préparé à cette éventualité, à cette foutue tragédie, mais ne s’habituait pourtant pas aux regards assassins de sa sœur. Elle lui en voulait mortellement, tant qu’Eliott en avait peur. Peur de faire un mauvais pas, de pouvoir tirer un trait sur sa relation avec son aînée. Son père n’était plus là et pourtant, même dans la mort, il réussissait à provoquer discordances dans la vie de ses enfants. Il se prépara avec le menton baissé, un chiot en mal d’amour se disait-il. Il avait tenté d’appeler Saul, mais elle ne lui répondait pas, plus. Il s’était peut-être dit qu’elle lui pardonnerait ce qu’il a fait ; mais non. Elle ne donnait aucune nouvelle, rien. La solitude, ça le crevait. Il n’aimait pas être seul, être avec cet amas de pensées, de réflexions qui le rongeaient.  Puis, ce qui le rendait fou, le frustrait, c’était de ne pas savoir pourquoi, pourquoi elle lui avait tourné le dos. C’était dans cette situation, dans ces moments-là qu’il avait tant besoin d’elle et Eliott se rendait lentement compte qu’il l’avait toujours prise pour acquise. Sans elle, sans elle la vie paraissait bien morose. Un soupir s’échappa de sa bouche, alors qu’il sortit en ville. La seule chose qui pouvait encore lui remonter le moral, c’était manger, boire et oublier. Loin des responsabilités, loin du chaos, il décida d’aller downtown pour décompresser. En général pas vraiment nerveux, il se rendait compte qu’il l’était de plus en plus ; peut-être parce qu’il ne faisait rien de ce qui lui plaisait. Eliott voulait devenir un acteur, il l’avait toujours dit, crié sur tous les toits de la ville. On reconnaissait parfois encore son visage, mais le nom, le patronyme, lui était devenu célèbre pour d’autres raisons, celles qu’il méprisait. Le grand héritier, le nouveau ceo, une bonne dose de conneries qui lui faisait encore lever les yeux. C’était à cause de cette foutue richesse, des ambitions et idées conservatrices de son père qu’il se retrouvait dans cette cage dorée qu’il détestait. Welsh, où une malédiction bénie. Son statut, ses privilèges, il s’en délectait, mais commençait à regretter, il regrettait de ne pas avoir les pieds sur terre, d’être un cliché, le naïf, le rêveur. Si la réalité l’avait peut-être rattrapé plus tôt, il se serait sorti de cette affaire bien plus rapidement. Son jus d’orange dans les mains, il buvait à la paille passivement, avant de reconnaître une chevelure brune qu’il ne connaissait que trop bien. « Clare ? » Il s’avança, se posta comme un piquet à ses pieds et la regarda. « Wow, it’s really you. » Un sourire trop franc, trop innocent se mua sur ses lèvres alors qu’il l’a pris – sans réellement lui demander son avis, dans les bras. « It’s been ages since the last time i saw you. You look great by the way. » Moulin à paroles qui ne semblait jamais vouloir s’arrêter, sa journée ne lui semblait finalement plus si morose.
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Clare Buchanan
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MessageSujet: Re: shine on your crazy diamond. [clare]   shine on your crazy diamond. [clare] EmptyMar 18 Avr - 18:08

clare buchanan + eliott welsh
hello darkness,
my old friend

tu errais dans ta vie comme on erre dans une tragédie de racine. fatiguée. fracassée. incapable d'avancer. le souple coupé. et toutes ces autres rimes en é que tu aurais pu trouver. et pourtant, d'apparence, tout restait si joliment masquée. tu étais bonnement apprêtée. toujours l'esprit vif, toujours le sourire gai. ne jamais faillir. ne jamais faiblir. les lunettes sur le nez, vicées, pour masquer les yeux boursouflés, les yeux maquillés. tu te baladais, pour sortir de ton sordide dix mètres carrés. tu avais qu'une envie, une seule: te payer un mojito bien corsé. c'est pourquoi tu te dirigeais vers le bar d'à coté. tes talons claqués sur les pavés. insupportables. tu adorais quand tu pouvais emmerder ton monde.
clare? une voix douce. une voix avenante. une voix d'une connaissance. il te regardait, le jeune homme que tu reconnaissais. wow, so it's really you et avant même que tu ais pu esquiver un mouvement de lèvres pour lui répondre, il t'avait encerclé de ses bras, te serrant contre lui. un sourire se dessinait sur tes lèvres. eliott. tu ne savais quoi dire de plus. il te renvoyait à cette période sombre. et pourtant si claire. pourtant si douce et tragique. nostalgie de l'instant, nostalgie de ta vie d'avant. nostalgie de ton innocence. it’s been ages since the last time i saw you. you look great by the way. il remettait un peu de distance entre vous. tu t'encerclais de tes bras. tu tremblais, à nouveau. mais peu, cette fois-ci, heureusement. tu souriais. yes, ages, as you say it.. tu frissonnais. des années. tu eus un léger rictus au coin des lèvres. thank you, you've always been so kind to me. you look good to. tu te remettais doucement du choc de le retrouver là, fidèle à lui même. tu souriais en voyant le jus d'orange et la paille. un enfant. naïf. un agneau. doux. lui, somme tout. how are you? il te regardait, l'air hagard, le regard vague. tu ne l'avais peut être pas vu depuis longtemps, mais tu savais que tout n'était pas rose dans sa vie. un feeling. un ressenti. look, i was just going to the bar. do you wanna join me? tu lui souriais, avenante. tu voulais passer du temps avec lui.

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MessageSujet: Re: shine on your crazy diamond. [clare]   shine on your crazy diamond. [clare] EmptyJeu 20 Avr - 21:37


// clare and eliott //
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Des années, des années c’était long. Si long. Eliott se rappelait de ces temps-là, où la bande était soudée, où tout le monde semblait s’aimer, s’adorer, rire pour rire, sourire parce que c’était agréable, beau de se sentir heureux. C’était pas les responsabilités ou les mauvaises nouvelles qui venaient les accabler, mais un monde d’innocence. Peut-être qu’Eliott avait grandi, il avait tant grandi au cours des derniers mois, une claque, puis deux et il était devenu ce bout d’homme, ce garçon, ce garçon qui marchait plus droit, qui voyait rien d’autre que le tunnel noir face à lui. Il avait perdu son père, puis sa petite-amie, puis sa meilleure amie. Des gens du présent qui lui tournaient le dos, des gens du passé qui réaparassaient. Clare, ah la jolie Clare. Elle était toujours aussi belle, elle avait ce regard malin, cette mine farouche, sa posture un peu sévère, ses habits impeccables. Il avait eu le béguin pour elle, alors qu’à l’époque elle avait encore été la petite-amie de Jem. Fervent amoureux de l’amour et des belles choses, Eliott avait toujours pensé que Clare et Jem finiraient ensemble, qu'ils étaient l'épitome du couple, qu'ils étaient Chandler et Monica, qu’ils étaient tout simplement fait l’un pour l’autre. Son petit béguin avait toujours été innocent, secret, un petit mystère, un petit jeu, qui n’avait jamais été méchant. Mais elle avait disparu, et Jem pas longtemps après. Une dynamique de moins dans sa vie, une nouvelle fois quelqu’un qui était parti, qui l’avait quitté. eliott. Il souria davantage. Le son de sa voix se faisait vif. A ses yeux, Clare avait toujours été une boule d’énergie. Il s’était forcément fait du souci quand elle était partie. Il se demandait encore aujorud’hui la raison de la soudaine rupture. Il lui en avait même voulu, il lui en avait voulu d’avoir fui, parce qu’il se souvenait encore de l’état de Jem. A l’époque Eliott ne savait pas ce que c’était, ce creux dans le cœur, ce cri dans les entrailles. L’amour c’était une belle merde, l’amour c’était finalement qu’un appel à la vulnérabilité. Alors, maintenant, maintenant il savait, il savait à quel point Jem avait dû souffrir. En tant qu’ami il aurait peut-être dû dire à Clare qu’il ne souhaitait en rien la voir, qu’il la détestait tout autant. Mais haïr, haïr ce n’était pas dans ses cordes, c’était plus fort que lui. Cette curiosité maladive qui finirait par le tuer un jour. yes, ages, as you say it.. Trois ans ? Quatre peut-être. Elle n’avait pas changé, elle avait toujours le même visage, la même énergie, cette aura qui l’avait tant intrigué. Parce qu’elle était intrigante Clare. thank you, you've always been so kind to me. you look good to. Il fît semblant de s’époussoter l’épaule en signe de merci. Eliott savait qu’il n’avait probablement pas changé, la même coupe de cheveux, la même mine déroutée, les mêmes yeux de chiot, le même sourire, rouillé pourtant par les derniers mois. How are you ? Hm. Not great. Comment allait-il ? Probablement mal si on en jugeait sa situation. Mais peut-être que là n’était pas la question. Finalement il avait toujours répondu qu’il allait bien, un grand gaillard comme lui ne pouvait pas se laisser décourager si vite. Mais à quoi bon faire encore semblant ? C’était puéril, trop facile. Well, if i had to answer with honesty i would say not so fucking good. You? Un coup d’oeil, un sourire, pourtant, qui accompagna la petite phrase timide. C’était pas vraiment pour s’appitoyer sur son sort, il avait toujours pris l’habitude de répondre avec optimisme, à croire qu'il était le gars qui ne savait pas ce qu'était des déboires. Give him a fucking break. look, i was just going to the bar. do you wanna join me? Il leva le menton et sentit une lueur d’espoir dans le torse. Son jus d’orange lui semblait finalement un peu ennuyeux. Eliott jeta le verre dans la baine à ordures et souria à Clare. I thought you would never ask. I really, and when i say really, i really mean really, need a drink. Il prit les devants et commença déjà à avancer vers le bar. L’alcool aidait toujours, trop parfois. God, it's really good to see you;
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