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 ▪ ▪ ▪ you have witchcraft on your lips.

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Dottie Rose
◦ promise me, no promises
Dottie Rose


Messages : 312
Avatar, © : vikander (©moonlight).
Multicomptes : clive.
Pseudo : belispeak, anaïs.
Age : twenty-seven yo, half child and half ancient.
Activité : filmmaker (indie docu-films).
Statut : elusive.
En poche : phone, wallet, keys, mints, leather notebook, loose change, hairpins, bright orange nailpolish, sunglasses, camera, paperback.

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MessageSujet: ▪ ▪ ▪ you have witchcraft on your lips.   ▪ ▪ ▪ you have witchcraft on your lips. EmptyMer 12 Avr - 9:13


[dottie rose]
i know how you feel, atlas.
i carry a whole world inside my mind.

nom complet : Dorothy Eleanor Rose. Un patronyme empreint de mélancolie, aussi satiné que quelques mots tendres doucement soufflés. Dottie pour les intimes. ◦ âge, date et lieu de naissance : Les faubourgs de Bombay, un certain 30 juillet, en pleine saison des pluies alors qu'un torrent s'abattait sur l'hôpital de fortune, annonçant les inondations meurtrières qui secouraient bientôt la ville. Sa mère avait encore les joues rosies et les traits tendres qui disaient "plus une enfant, pas encore une femme". Vingt-sept années déjà. Mais comme beaucoup de choses dans sa vie, le temps n'a qu'une importance relative. ◦ origines et nationalité : Bébé globe-trotteur avec la monde entier pour plaine de jeu, elle ne développera pas de sentiment d'appartenance à une patrie. L'aigle qui trône sur son passeport lui rappelle toutefois où ses racines sont ancrées, le pays des étoiles et des billets verts. ◦ statut civil et orientation sexuelle : Dottie, c'est une amoureuse de l'amour, le cœur ouvert posé sur sa paume, comme si elle défiait le monde de l’attraper. Si quelque uns ont réussi à habilement lui soutirer, elle (presque) a toujours fini par le récupérer. Parce que si elle est amoureuse de l'amour, elle n'est fidèle qu'à sa liberté. ◦ occupation et situation financière : D'un pôle à l'autre, des tréfonds marins aux sommets enneigés, elle parcoure le monde caméra à la main et fait part de sa vision du monde à travers son objectif. Certains de ses films ont été diffusés sur plusieurs chaînes, traduits en plusieurs langues. Le succès n'est pas toujours au rendez-vous mais elle se contente de peu, elle vit déjà de sa passion. ◦ situation familiale : Fruit de l'union passagère de deux étrangers que tout opposait, Dottie a été élevée par mère, une brillante reporter et une activiste engagée, et suivait cette dernière où qu'elle aille. C'est quand sa génitrice fut emportée prématurément par une leucémie vicieuse qu'elle rencontra son père pour la première fois, alors âgée de 16 ans. Lui, un magnat de l'immobilier basé à San Diego avec femme et enfants. Elle, la tête remplie de rêves absurdes, déconnectée de la réalité - exactement comme ta mère. Elle a refusé de porter son nom, et il ne lui a jamais pardonné. ◦ traits de caractère : indépendante, fantasque, idéaliste, altruiste, créative, solaire, inconstante, naïve, (maladivement) curieuse, affirmée, impudique, cultivée, étourdie, compatissante, intrépide, douce, indécise, humble, féminine, patiente, bordélique, solitaire, spontanée, secrète. ◦ groupe : this could be enough.

let's talk about spaceships
Musées, bibliothèques, antiquaires : sa mère lui a toujours dit qu'elle trouverait sa place parmi les vieilleries, qu'elle appartenait à ces endroits où le temps semble s'arrêter, suspendu dans les airs. Tout au long de son existence, Dottie découvrira que sa génitrice avait rarement tord. Plus encore que sa soif de savoir qu'elle ne pourra jamais étancher, c'est l'étrange impression d'être partout et nulle part en même temps, la sensation de pouvoir toucher toutes ses vies, passées et présentes, du bout des doigts qui provoque en elle réconfort et fascination à égale mesure. Elle pourrait passer des heures à flâner entre les étagères et les présentoirs, à se perdre dans les méandres des années, à s'imaginer tous leurs secrets oubliés - quitte à parfois en délaisser le monde réel. C'est un refrain qui se répète souvent. Rendez-vous manqués, lettres et factures laissées scellées, désordres abandonnés. Dottie est parfois si déconnectée que les choses de ce monde lui paraissent complètement futiles. De façon presque marginale, elle se mouve à son propre rythme. L'énergie créative habite ses os et fait carburer son organisme. Dottie est incapable de rester en place, pas quand il y a tellement de choses qu'elle pourrait faire. Son cerveau est une bête de course qui tourne tout le temps à cent à l'heure.  

hj:


Dernière édition par Dottie Rose le Jeu 27 Avr - 9:48, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: ▪ ▪ ▪ you have witchcraft on your lips.   ▪ ▪ ▪ you have witchcraft on your lips. EmptyMer 12 Avr - 9:13


something about women crying in bathrooms, always in a hurry, always the violent swiping under the eyes, pressing at the puffy red blotches, rushing, getting it out, looking in the mirror and then, like a warrior, going back outside to wherever like nothing ever happened and doing it all again. tell me we’re not brave even when we’re hiding. - caitlyn siehl.
C'est devenu une sorte de rituel, une cérémonie dont les gestes précis, méticuleusement protocolaires, trahissent la répétition, effectués avec tant de révérence qu'ils ne peuvent qu'être superstitieux, un peu comme des acteurs qui s'apprêteraient à monter sur scène. Sur le king-size sont déversés des produits de beautés divers dans les tons pastels tranchent avec le couvre-lit pourpre. Be safe. ... Be happy.


let’s start over. paint ourselves red and yellow and everything that speaks sunrise instead of midnight, this time. we could be less car crash, wildfire, burning rubber, maybe, and more moonlit-nights. i don’t know, i just want to run without ending up in the middle of a six-lane highway. i want to love without being able to compare it to fistfights and bloody knuckles and the busted window in my old house. let’s start over. i want us to be ethereal and real and together, this time. - catherine w.
Dottie déteste les adieux. Elle déteste tout à leur propos : l'acte de les prononcer en lui-même, le mélodrame qui en semble indissociable, mais surtout le fait qu'ils sonnent tout le temps comme une finalité. Définitifs, comme le point ultime de l'histoire et que rien n'existe après. Au revoir, the end, le néant. Elle imagine que ceci a commencé quant elle a dû faire ses adieux à sa mère. Une infirmière lui avait alors dit - elle présume, avec toute la gentillesse qu'on peut recueillir dans un moment pareil - que Victoria Rose, cette mère qui lui avait paru invincible, tout aussi inébranlable qu'un massif montagneux, n'en n'avait plus pour très longtemps et qu'il était sans doute temps de lui dire tout ce qu'elle avait sur le cœur. Ou, peut-être que ça prend sa source plus loin encore, dans les tendres, lumineuses années de son enfance alors qu'elle filait de ville en ville, de pays en pays, de continent à continent. Elle s'était appris, à l'époque déjà, à ne jamais s'attacher. Mais, parfois, on a beau vouloir résister de toutes ses forces, on s'attache quand même. Elle savait qu'elle finirait par partir, elle ne souhaitait simplement pas y penser.

Elle aurait dû lui parler. L'appeler, ou même lui envoyer une foutue carte postale. Elle aurait dû dire quelque chose, n'importe quoi. (Hi, I'm sorry for everything, I've had this gaping hole in my chest ever since I left and I don't know what to do about it.) Le pire, c'est qu'elle a toujours su que ça se finirait comme ça. C'était d'ailleurs la seule certitude qu'elle a jamais eu à leur propos, la seule prédiction qui s'est avérée exacte. Elle repense souvent à ses erreurs. Avec le recul, les choses sont plus claires. C'était trop, trop vite. Une minute, ils étaient deux étrangers dans un cinéma. Celle d'après, elle avait libéré le premier tiroir de sa commode pour y accueillir ses affaires, un shampoing à l'odeur épicée, masculine, trônait dans sa salle de bain. La suivante, ils étaient au restaurant et il finit par commander pour elle après qu'elle ait passé une quinzaine de minutes à feuilleter le menu. Elle était forcée d'approuver et de reconnaître que le choix était judicieux. (See, Dot? I know you better than you know yourself. - Of course you do, you're Mister Know-It-All.) Bientôt, ils fonçaient la tête la première, deux chauffards qui courraient à leur perte à toute allure, même s'ils pouvaient apercevoir le mur en béton à l'horizon - il avait été là depuis le premier instant. (I'm just not at a place in my life where I see myself in anything remotely serious. - Great, neither am I.) Ce n'était qu'une question de temps, Dottie finirait par partir parce qu'elle partait tout le temps. A y repenser, elle se dit qu'elle aurait dû attacher sa ceinture. Et puis, non. Même en connaissant la fin, elle sait qu'elle aurait tout refait pareil parce que, bordel, si ce n'étaient des souvenirs qu'elle chérirait aussi longtemps qu'elle respirera. Ils étaient devenus une entité - "nous" par-ci, "on" par-là - qu'ils l'aient voulu ou non. Ça n'était jamais parfait mais c'était toujours eux, et il faut croire que c'était suffisant. Pour un temps, du moins. Elle se réveilla un matin. Il y a ce moment de pure extase, à l'éveil, quelque part à mi-chemin entre la lucidité et l'inconscience, entre le monde et le pays des songes. Tout ce dont à quoi elle pouvait penser, c'était le contraste entre la fraîcheur de la brise marine qui s'engouffrait à travers la fenêtre laissée entrouverte et la chaleur du souffle chaud d'Holden contre sa joue, sa nuque, dans ses cheveux. Et puis, soudainement, la réalité de la situation la frappa comme un coup de tonnerre au creux de sa poitrine. Il n'y avait plus aucune issue, plus la moindre cachette, nul moyen de continuer à fermer les yeux sur la vérité qu'elle refusait d'accepter. Encore aujourd'hui, elle ne parvient toujours pas à expliquer cette panique qui l'avait alors envahie, ce sentiment d'agitation qui l'avait si violemment accablée - comme si elle ne quittait pas ce lit dans la minute, elle ne pourrait jamais s'en aller. Elle rassembla ses affaires à la hâte, aussi vite que ses mains le lui permettaient. Leaving already? La voix grave, teintée de sommeil la stoppa dans son élan. Quand les yeux d'Holden se posèrent sur le visage de Dottie, elle savait qu'il avait instantanément vu que quelque chose n'allait pas. Yeah, I gotta run. Just work stuff. Sorry, I didn't mean to wake you. Les mots sonnaient faux à ses propres oreilles, amers sur sa langue. Il n'en cru rien, elle n'en doute pas un instant. Mais il ne la met jamais sous pression, alors il ne demanda pas, malgré la confusion et l'inquiétude qui se dessinaient sur ses traits. Call me later, ok? Elle se pencha pour un baiser. Elle le voulait bref, mais se surprit à prolonger l'instant. Ce fut le dernier. Une minute plus tard, elle était dehors. Elle était libre. Alors pourquoi se sentait-elle si misérable ? Quand Holden l'appela ce soir-là, elle ignora son téléphone. Quand il passa par son appartement le lendemain, elle était déjà dans un avion pour l'autre bout du monde.
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