- marble tears.

(wild ones) chez les cook, si on voulait se faire entendre, c'était à celle qui parlerait le plus fort, qui aurait les meilleures notes, qui se ferait engueuler le moins. on dit souvent que les garçons sont difficiles à gérer mais les filles c'est encore pire. et trois... autant dire que c'était trahisons et coups bas à gogo. et si les filles sont encore à essayer de prouver qui a le mieux réussi et à se tirer dans les pattes, les trois cook contre un ennemi commun sont imbattables. trois démones.  (love you like a love song) si bel est ouvertement bisexuelle et en est fière, ça n'a pas toujours été aussi facile qu'aujourd'hui. sa mère lui a longtemps mené une guerre sans merci lorsqu'elle lui a présenté sa première petite amie. son premier amour, sa moitié et pendant longtemps celle qu'elle pensait être l'amour de sa vie. c'est une relation qui a duré plus de trois ans et elle a lutté tout du long pour faire changer sa mère d'opinion, longtemps blessée par le manque d'approbation de sa mère. encore aujourd'hui, sa mère ne crie pas sur tous les toits que sa fille est bisexuelle même si elle n'est plus aussi butée qu'avant. (titanium) malgré sa popularité d'aujourd'hui, bel a bien ramé à son début de carrière. elle a essuyé un nombre de refus incroyable et on ne dit pas non a isabel cook sans qu'elle ne s'en souvienne. bel a la rancune tenace et est capable de se rappeler une crasse que vous lui avez fait des années auparavant. c'est un piranha la cook, lorsqu'elle veut quelque chose elle ne le lâche pas. et sans avoir persévéré elle n'en serait pas là aujourd'hui. (midnight city) pendant plus de deux ans, bel a travaillé de nuit, animant son émission de radio de minuit à quatre heures du matin. ce n'est pas vraiment la meilleure période de sa vie. même si elle était plus que fière d'avoir enfin sa propre émission, bel détestait ces horaires. vivre en décalé du reste du monde n'est pas toujours facile. c'est ce qu'elle appelle sa période noire, désert de vie sociale. elle ne voyait quasiment personne, avait un rythme de sommeil complètement foutu et avait perdu sa bonne mine naturelle. elle a actuellement embrasser son patron lorsqu'elle est passée de matin, tellement heureuse de quitter ce rythme éprouvant. (i don't care) bel na jamais développé ce filtre qui permet aux êtres humains d'entretenir une relation saine et hypocrite avec son prochain. elle est capable de mentir, si c'est pour la bonne cause mais l'hypocrisie, très peu pour elle. si elle n'a aucun but à jouer les gentilles filles, bel est elle même jusqu'au bout des ongles. et ça veut dire no filter. elle dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. ou ce qu'elle seule pense tout bas mais rien ne change. bel elle dit ce qu'elle veut, lorsqu'elle le veut sans aucune réflexion. elle gère les retombées après (et elle a du en gérer un paquet déjà) mais refuse de changer. probablement incapable de toute façon. bel c'est un esprit libre, elle vit seconde par seconde. (stereo hearts) parfois bel s'énerve toute seule. éternelle optimiste, elle a cette tendance à voir le positif partout. a être capable de tirer quelque chose de bien de n'importe quelle situation, à toujours croire que tout va bien se terminer. elle s'en donnerait des claques, à faire confiance, à toujours accorder le bénéfice du doute. trop bonne trop conne est loin d'être un slogan qui lui colle à la peau mais elle est clairement du côté fleur bleue de la vie. (my own worst enemy) l'impulsivité, c'est l'histoire de sa vie. ne jamais s'arrêter pour réfléchir et se maudire parfois, quelques fois, souvent, après coup. ça fait de bel quelqu'un d'assez prompte à la dispute, à la confrontation. et elle excelle dans ces pratiques, toujours la réplique au bout des lèvres, les yeux qui pétillent, la narine qui vibre. bel elle fait des étincelles lorsqu'elle part en vrille. mais à trop attiser le feu elle va finir par se bruler. (barbie girl) isabel a toujours fait partie de ces filles qui sont belles. celles qu'on ne peut s’empêcher de mater du coup de l’œil, celle qui font tourner les têtes. et bel elle l'a comprit lorsqu'elle avait quatorze ans et que le tuteur que sa mère avait engagé lui faisait ses devoirs après quelques oeillades de biche. et c'est quelque chose qu'elle entretient avec fermeté depuis. les séances de sport se multiplient et elle mange on ne peut plus sain. elle s'accorde un plaisir par semaine, souvent sous les traits d'un bol de hagen daas vanille macadamia ou d'un bon burger. et elle a tendance à se sentir coupable dès qu'elle fait une entorse à son régime. c'est quelque chose qui fait beaucoup rire ses sœurs, bel, superficielle au possible qui fait carrière dans la radio. ironie, quand tu nous tient. (we're not gonna take it) il y a exactement deux personnes dans la vie de bel qui sont au courant qu'elle a le cœur brisé, sa soeur ainée et la traitre en question. oui, elle est devenue la traitre parce que bel refuse de prononcer son prénom, même intérieurement. sa mini bel croise aussi les bras à chaque fois qu'elle pense à la traitre et prend un regard dur. parce que clairement, elle a assez pleuré pour la traitre et elle ne va pas se mettre à quatre pattes pour s'excuser. elle voulait partir. elle est partie. point final. on tire un trait. on passe à autre chose, on recommence à zéro, on... on rien du tout parce que bel voit la traitre every damn day et qu'elle doit faire semblant d'être la pote ultime. et ça la tue un peu plus chaque jour bel. rien n'y parait, pro jusqu'au bout des cheveux mais son cœur saigne, plaie ouverte incapable de se refermer. sof la traitre lui manque un peu plus chaque jour (enfin, peut-être à part lorsqu'elle ouvre la bouche) et ça commence à être épuisant. bel doit se faire violence pour ne pas juste prendre la brune sur leur table et en finir avec leurs conneries pourries. et elle se appelle qu'elle n'y est pour rien, et qu'elle s'est fait larguer comme une vieille chaussette et n'a même pas le loisir de pourrir la dite traitre sur les réseaux sociaux.