born to die (james ft.mads mikkelsen)

take my body

nom complet : James Ryder Ashworth. ◦ âge, date et lieu de naissance : 47 yo, un 7 février à San Diego. ◦ origines et nationalité : Américain depuis aussi longtemps que ses ancêtres miteux peuvent l'affirmer. Sans doute d'autres se sont glissées dans l'arbre généalogique, mais on a oublié d'en faire mention. Naturellement, James possède la nationalité américaine. ◦ statut civil et orientation sexuelle : Marié avec une garce qui pensait autrefois le tenir par les couilles. Lui, n'a jamais aimé que les courbes pleines et généreuses des femmes. ◦ occupation et situation financière : PDG d'un groupe pharmaceutique, il n'a aucun soucis d'argent, il s'est élevé grâce à sa détermination, son travail, son talent... et l'anneau qui emprisonne son doigt :  $$$$$$. ◦ situation familiale : Ashworth, un nom de famille que l'on peut connaître de deux manière... lui, sa famille, tout d'abord. Puis par la famille de son frère, celui qui ne fait que boire du soir au matin et du matin au soir, toujours aussi rond qu'un cul de bouteille, qui a eu trop d'enfants pour les compter, et qui a toujours manqué d'ambition, comme leurs ancêtres, pour se sortir de la misère. ◦ traits de caractère : Ambitieux - Opportuniste - Travailleur - Déterminé - Débrouillard - Charmeur - Menteur - Secret - Lunatique - Calculateur - Joueur - Protecteur - Dur - Charismatique - Nonchalant - Compétitif - Contradictoire. ◦ groupe : the grass can always be greener.

let's talk about spaceships
(001) Ashworth. Un nom qui a toujours fait référence au manque d'ambition de ses membres. Au fait qu'ils ont toujours préféré faire ce qu'ils voulaient, quitte à y sacrifier la maigre ambition qui pourrait naître en eux. James, cadet de son ainé, avait pourtant d'autres envies, d'autres désirs. Quand son frère s'enfonçait, lui s'élevait, à force de travail, de volonté, de sacrifice. A ce jour, il existe donc deux branches de cette famille. Deux branches complètement différentes. (002) S'élever. Sa famille n'avait pas de moyens, alors il s'est efforcé d'avoir d'excellents résultats pour obtenir une bourse, de cumuler les petits boulots à côté de ses études pour financer le reste, pour finalement obtenir un diplôme qui lui a ouvert des portes. Celle d'une grosse entreprise de San Diego, où il a commencé à travailler, à gravir les échelons, jusqu'à les sauter précipitamment en épousant la fille de son patron. Pas de fils de sang à l'horizon, James s'est tout simplement glissé en tête de liste du testament de par son sexe. (003) Le mariage. Ils sont beaux. Lui, l'homme. Elle, la femme. On ressent la complicité sans en percevoir le malsain, les relents d'amour nécrosé par les années. Et puis, se sont-ils réellement aimé à un moment donné ? Oui, pourtant, ils se sont aimés, s'aiment toujours quelque part dans les recoins de leurs cœurs affamés. Pas assez fort pour aujourd'hui, mais le désir mauvais reste là, palpitant, destructeur, possessif. Elle a toujours su qu'il regardait sa belle-sœur de ces prunelles qu'il ne déposait jamais sur elle. Que l'amour qu'il lui portait, n'était pas aussi puissant que le sien. Et c'est ça qui a brisé l'union, plus sûrement qu'une infection ou qu'un virus. Pourtant elle se refuse à le voir un jour la quitter. Jamais. Il n'en a pourtant jamais été question, c'est juste la gangrène de son âme, ce qui la pousse à le menacer, sans cesse. Elle préférerait le détruire, le voir mort, plutôt qu'appartenant à une autre. (004) La femme du frère. La femme de son frère ainé. La mère de Paul et des autres. Il en crevait de jalousie de la voir avec lui, avec ce type incapable de désirer plus que la misère quotidienne. Il l'a aimé d'une intensité désastreuse, sans doute parce qu'elle était inaccessible, qu'elle fut son premier crush, et qu'il n'a pu qu'idéaliser une chimère partie bien trop tôt. (004) Liaisons. James, à force de subir la suspicion de sa femme, a fini par en avoir assez, par céder à d'autres cuisses toutes disposées à s'ouvrir pour lui, qui ne lui prendraient, justement pas la tête. A défaut d'être heureux dans son couple, dans ce mariage qui prend l'eau, l'homme se plait à découvrir d'autres femmes, à glisser dans une existence sans prise de tête... jusqu'à présent. (005) Addiction. La cigarette, sa meilleure amie, son amante de toujours. Sans en avoir une systématiquement au bec, il en fume une à l'occasion. Le scotch, le second ami, sans pour autant parler d'alcoolisme, juste un verre à l'occasion. (006) Connaissances. Il a toujours aimé bosser avec de la musique sur les oreilles, et pas forcément ce que des gamins de son âge avait l'habitude d'écouter. Son vieux walkman a longtemps été son plus fidèle compagnon, comme tous les livres aux titres trop compliqués pour être vraiment intéressant pour le commun des mortels. Lui rêvait d'autre chose, alors il s'en est donné les moyens, appréciant même ce tout. (007) Piano. Ce n'était pas franchement le genre de la maison, mais quand il est entré dans le grand monde, il a désiré savoir utiliser le vieux piano noir aux touches d'ivoire qui trônait dans la maison de son beau-père. Il a pris des cours, se laissant porter par la musique, subissant pour la première fois la jalousie de son épouse face à la trop jolie professeur qui l'instruisait. Lui, pourtant, n'avait d'yeux que pour l'instrument. Aujourd'hui, s'il n'est pas un grand artiste, il a toujours aimé laisser ses doigts glisser sur l'ivoire familier pour réfléchir et se laisser aller à penser à autre chose. (008) Famille. Il a ses enfants. Ses neveux. Son frère. Sa femme. Et derrière tout ça, l'attachement qu'il éprouve pour eux, celui qui ne pourra que les lier les uns aux autres, d'une manière ou bien d'une autre. Il croit, par exemple, en Paul, qui semble lui ressembler d'un certain côté, capable d'être autre chose qu'un parfait raté. Mais d'un autre côté, lui sait combien l'argent ne fait pas le bonheur. Quand bien même... la misère non plus, il suffit de regarder son frère pour en être certain. Alors, James, il aime les siens, et il est certain qu'il les protégerait sans l'ombre d'une hésitation si cela s'avérait nécessaire.

and a kiss to make it better
pseudo/prénom : helia. ◦ âge et pays : je veux même plus compter, mais la France m'aime quand même. ◦ avatar : Mad Mikkelsen.  ◦ avis, autres :   . ◦ crédits : tumblr.

sad, but endearingly so.
Mariage foireux. Il entendait presque feuler la chatte mécontente qui se tenait dans son dos, fixant son corps simplement glissé dans un pantalon, les cheveux encore humides de la douche qu'il venait de prendre. « Du parfum bon marché ? » l'entendit-il faire remarquer, tandis qu'il se versait un verre de scotch. Il n'avait pas besoin de la regarder pour savoir qu'elle venait de humer la chemise qu'il avait abandonnée au sol dans leur chambre. Mais cela ne le perturbait pas. Elle cherchait toujours la saveur de ses infidélités, lui en avait perdu le fil. Ils s'étaient mariés, aimés sensiblement, mais pas assez pour que cela perdure au-dessus des reproches, des craintes malsaines de celle qui l'avait presque poussé sans même s'en rendre compte, entre les cuisses d'autres femmes moins emmerdantes que la sienne. Il tenait à elle, pourtant, préférerait continuer à lui dissimuler la vérité, à lui cacher ses infidélités, à la toucher comme autrefois. Parfois il y arrivait. Parfois seulement. « Tu te fais des idées. » répliqua-t-il d'un timbre sourd, avant de porter la liqueur à ses lèvres, pivotant sur lui-même pour la regarder d'un regard froid. « Des idées ? » qu'elle hurlait à présent, lui jetant au visage la chemise qu'il réceptionna sans effort. Mais cela donna le temps à sa femme de combler la courte distance entre eux, et de le gifler. Une fois. la seconde n'eut pas l'occasion d'atteindre sa cible, James lui saisissant le poignet. Lâchant son verre qui éclata au sol la seconde suivant ses doigts incrustés dans le second poignet de son épouse pour retenir le coup qu'elle tentait de lui porter. « Arrête-ça ! » Un claquement sur sa langue, alors qu'elle éclatait de rire. « Tu sais ce que ça fait d'être prise pour une conne ? Que tout le monde sache... » « Personne ne sait. » l'interrompit-il, remarquant l'éclat de victoire douloureuse dans les prunelles de celle qui portait l'alliance de leur mariage parti en vrille. « Tu vois. » que t'en baises d'autres. L'accusation qu'elle ne prit pas la peine de terminer. A quoi bon ? Ils le savaient tous les deux, qu'il allait satisfaire ses besoins avec d'autres. Qu'il ne l'avait jamais assez aimée pour ne rester qu'avec elle. Pourtant, avant qu'elle ne soit harpie, il lui avait été fidèle, se glissant nuit après nuit contre son corps chaud qu'il désirait, alors qu'aujourd'hui il lui arrivait de ne ressentir aucun besoin, alors que sa pine fonctionnait pourtant comme au premier jour, celles avec qui il avait eu des liaisons pouvaient le crier, l'affirmer, se venter de la vigueur de l'homme viril qu'il restait. « Tu as bu. » « Toi aussi. » rétorqua-t-elle d'un sourire désabusé, mais James voyait surtout qu'elle était saoule, qu'elle en avait peut-être trop vu, deviné, qu'elle ne pouvait que désirer noyer sa jalousie dans une liqueur quelconque. « Tu es pathétique. » souffla-t-il enfin, tout en la soulevant dans ses bras, d'un coup d’œil, il emprunta le chemin le moins dangereux pour ses pieds nus parmi les débris de verre, avant de l'emporter en direction de leur chambre, de leur lit. Elle se laissait aller contre lui, inspirant son odeur, ses doigts glissant sur sa peau nue, et lui, bien trop conscient de l'apaisement que cela lui procurait la gardait précieusement contre lui. Mais ils atteignirent les draps sur lesquels il la déposa, prêt à l'abandonner. Mais elle le retint, ses bras refusant de se décrocher de sa nuque. « James... je ne te laisserai jamais me quitter. » Les mots sont clairs, distincts, dans la bouche alcoolisée. Et James la fixait, d'abord silencieux, il acquiesça d'un signe de tête. « Je sais. » Comme un code mystique, cela délia les doigts de l'épouse et il put se redresser, la fixant attentivement. Il n'était pas assez idiot pour ne pas savoir qu'elle lui refuserait la moindre signature, qu'elle lui briserait les couilles jusqu'à ce qu'elles soient inutilisables par une autre, plus que de voir leurs alliances, ne signifiant pourtant plus rien, se dérober de leurs annulaires. L'image. Il n'y avait que ça de vrai. Mais il n'était pas heureux. Non, il ne l'était pas.