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 It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)

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MessageSujet: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyMer 19 Avr - 23:39


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

Ta journée de travail vient de s'achever et c'est avec un soupir que tu montes dans ta voiture. Tu t'en veux presque de te sentir aussi fatigué, comme si tu avais passé la journée à courir un marathon. Ton métier est un peu physique, mais tu sais très bien que ce n'est pas pour ça que tu es aussi vidé. Non, ce pas ce qui s'est passé mais ce qui va se passer qui t'inquiète. Tu redoutes la confrontation inévitable qui aura lieu dans quelques minutes. Tu as peur de voir son visage, ses yeux, lui tout entier. Revoir cet endroit aussi, où tant de choses se sont passées. Mais tu n'as pas le choix, il faut que tu y ailles et tu sais qu'une fois que tout cela sera fait, tu seras heureux, parce que tu auras ton fils à tes côtés. Un peu à contre cœur tu tournes la clé et démarres la voiture, empruntant une route que tu ne connais que trop bien. Tu ne fais pas vraiment attention aux embouteillages qui te retardent, pour une fois ça ne t'énerve pas d'être coincé entre deux voitures. Parce que tu es bien content de retarder le moment fatidique de quelques minutes, même si tu crèves d'envie de retrouver Dragomir. Caleb aussi, mais ça tu ne l'avoueras jamais. Tu n'essaies de penser qu'à ton fils et à ce qui est mieux pour lui, et tu sais que son père lui manque, tu sais qu'il a besoin de passer du temps avec lui. Mais c'est dur de le laisser, c'est dur d'accepter de le laisser partir alors qu'il est la seule personne qui maintient cette idée de famille qui t'a toujours fait rêver. Alors inconsciemment tu penses à toi, et tu prends une route perpendiculaire. Tous les chemins mènent à Rome, non ? Pendant si longtemps Rome, c'était Caleb pour toi. Mais apparemment tout change, même quand on ne le veut pas. Tu arrives vite, un peu trop vite à ton goût et tu gares devant la maison, sur ta place habituelle. Elle est toujours libre, tu trouves cela à la fois étrange et complètement normal, ça te dérangerai encore plus si elle était occupée. Tu descends le par-soleil pour t'observer quelques secondes dans le minuscule miroir médiocre. Ne pas montrer que tu es fatigué, ne pas montrer que tu es tendu, et ne surtout pas montrer que tu es triste, dévasté. Tu n'affiches qu'une expression neutre, légèrement en colère. Avec un nouveau soupir tu sors de ta voiture. Tu prends le temps de regarder la rue, essayant d'analyser ce qui a changé. Mais tout te semble exactement pareil, tu as l'impression que seule ta vie à toi a été complètement chamboulée. Alors tu fais quelques pas, tu marches vers cette maison si familière et tu sens ton cœur se serrer un peu plus à chaque pas. Tu prends une grande inspiration, t'autorisant à fermer les yeux une seconde pour reprendre ton calme. Puis, calmement, comme si c'était la chose la plus normale du monde, tu sonnes. Chez toi. Tu n'as pas à attendre très longtemps une réponse, tu entends un peu de mouvement à l'intérieur et finalement la porte s'ouvre. Tu as la sensation de ne plus pouvoir respirer en voyant le visage de Caleb se dessiner dans l’embrasure de la porte. Une partie de toi voudrait passer tes bras autour de son cou et l'embrasser, comme s'il avait encore le droit à une telle salutation. Mais tu restes neutre, froid, tu ne lui adresses qu'un regard vide. « Dragomir est prêt ? » Pas de bonjour, pas de comment vas-tu. Juste une question, simple, qui n'implique en rien l'homme brun qui martyrise ton cœur. Et pourtant cette si simple question est pleine de haine, de colère et tu sais qu'il saisit tout ça. Après tout ton mari est sans doute la personne qui te connais le mieux au monde.


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MACFLY


Dernière édition par Jackson Ranchford le Ven 21 Avr - 23:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyJeu 20 Avr - 0:02


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

Tu l’observes avec une tendresse non dissimulée. Il est là, courant dans la maison alors que tu tentais vainement de l’habiller. « Dragomir…viens ici…Non ! Garde ton slip ! Non d’un chien ! » Et voilà ton fils en train de courir cul nu, explosant de rire, mal assuré sur ses deux jambes. Il grandissait si vite que, parfois, tu en oubliais qu’il avait été un bébé. Pourtant, encore aujourd’hui, tu te souvenais de ce bébé qu’on déposait dans tes bras, dans vos bras. Tu avais cru mourir à cette époque, le cœur fondant sous le soleil que dégageait son regard brun. Epuisé. Voilà ce que tu étais. Tes crises étaient de plus en plus nombreuses, la nuit, tu te réveillais en hurlant, cherchant ton arme. Le psychiatre disait que c’était normal, que tu n’arrivais plus à faire la différence entre réalité et passé. Tu avais vu tellement d’horreurs, des enfants soldats, des familles décimées, des cris, des hurlements. Tu avais été détruit. Comme si ce n’était pas assez, tu avais foutu en l’air ton mariage. Une dispute de trop, un conflit puéril et tu avais été te souler pour finir dans le lit avec un autre. Tu n’avais pas pu te résoudre à mentir à ton mari, tu l’aimais assez pour être honnête envers lui. Alors oui, petite chose stupide que tu es, tu lui as dit la vérité. Conséquence de cette franchise, tu étais dès lors en instance de divorce, luttant pour la garde de Dragomir. « Bébé, papa va arriver et si t’es pas prêt je vais me faire taper sur les doig… » La sonnette résonne et tu sursautes, le slip de ton fils entre les mains. Super…Une fois encore, tu avais perdu la notion du temps. Passant une main dans tes cheveux, tu te mords la lèvre inférieure, le cœur battant. Le voir est toujours une épreuve, un crève-cœur. Calmement, tu vas ouvrir, n’apercevant pas les lunettes de soleil de Pierce. Objet oublié lors d’une de vos rencontres nocturnes. Pierce. Ce même homme avec qui tu avais trompé ton mari, le même homme avec qui tu couchais encore, essayant de te raccrocher à quelque chose alors que l’homme que tu aimes te repousses. Ouvrant la porte, tu fais face à un Jackson froid aux paroles glaciales. Si tu n’avais pas été aussi fier tu aurais sûrement baissé les yeux, mais non, tu soutiens son regard, la gorge nouée. « Non, il coure le cul à l’air, il refuse de s’habiller. Entre. » Pas de bonjour, rien. Vos échanges se résumes à ça. Tu avais souvent depuis quatre mois tenté de te faire pardonné, de lui demander pardon. En vain. Tu te confronte à un mur de glace. Jackson, tu le sais, est un homme qui cache ses faiblesses. Autoritaire, sanguin, vous vous ressembliez beaucoup, parfois trop. Détournant les yeux, tu lui tournes le dos. « Dragomir, papa est là…viens t’habiller maintenant. » Un petit garçon aux cheveux noirs apparaît tout sourire. Tu tentais de le rendre propre, à bientôt trois ans il serait temps. Tu le laisses aller saluer son père, finissant par le récupérer pour te diriger dans le salon où les affaires de ton fils sont prêt. Le couchant dans le canapé, il ne cesse de se tortiller. Pour lui, tout ça n’est qu’un jeu et, encore aujourd’hui, il ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe entre toi et Jackson. Souvent, il réclame son père, te pose quelques questions enfantines. Les cernes sous tes yeux ne mentent pas, pourtant, tu restes d’un calme olympien devant la nervosité de Dragomir. Lui enfilant son slip et son pantalon, le tee-shirt fut plus difficile à lui faire accepter. Sans regarder Jackson, tu dis calmement. « Essaye de le faire aller sur le pot, il devient un peu grand pour les langes…son professeur à demander à nous voir aussi, apparemment, Dragomir aurait tendance à piquer pas mal de crises. » Pour l’instant, c’est toi qui a la garde de l’enfant et ça, tu ne comptes pas faire en sorte que ça change. Tu luttais bec et ongle contre Jackson pour la garde, vos avocats devenant fous devant deux têtes de mules comme vous.


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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyJeu 20 Avr - 0:41


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

C'est dur d'être là, devant cette maison que tu connais si bien et dans laquelle tu es maintenant un étranger. Ce n'est plus chez toi, tu n'as aucun droit de faire comme si tu habitais encore ici. C'est d'ailleurs toi qui a décidé de partir, tu ne pouvais pas rester, pas après ce qu'il s'est passé. Tu ne supportais plus d'être là, dans cette maison qui avait connu la plupart de vos moments, vos amours, vos disputes, vos joies et regrets. Votre vie de famille. Celle-ci est maintenant bien loin, effacé d'un revers de main par l'homme qui se tient face à toi, ou était-ce par un coup de rein ? Tu ne dis pas grand chose, tu attends qu'il t'invite à rentrer, tu sais qu'il le fera. Tu cherches des yeux ton fils, la seule lumière de ta vie et c'est d'ailleurs à son propos que tu prononces quelques mots. Tu écoutes les paroles de Caleb et tu t'efforces à ne pas t'arrêter sur sa voix fatiguée. Tu hausses un sourcil dans sa direction en faisant quelques pas à l'intérieur de la maison. « Il a trois ans Caleb, tu ne peux pas le laisser se comporter comme ça. » Tu croises les bras et promène tes yeux bleus sur la pièce que tu connais bien. Rien n'a changé ou presque, seuls quelques objets traînent dans les coins mais tu n'as pas le temps d'y prêter plus attention, ton fils court vers toi. Pour la première fois depuis que tu es arrivé un sourire se plaque sur tes lèvres. Tu laisses même échapper un petit rire en voyant que oui, Dragomir est bel et bien nu comme un ver dans la maison. Tu t’accroupis, te mettant à la hauteur du petit garçon et tu l'embrasses sur le front. Tu réalises encore plus à quel point il t'a manqué, à quel point tu l'aimes. Ne pas le voir tous les jours, c'est sans doute ça le plus difficile pour toi, tu ne comprends d'ailleurs pas pourquoi Caleb a sa garde. Il est resté dans la maison, c'est soi-disant mieux de ne pas bouger un si jeune enfant. Tu n'en crois pas un mot, ce n'est qu'un prétexte à tes yeux et tu as bien l'intention de changer les choses. Tu as une situation plus stable, un métier fixe et un sommeil sain, tu sais que Dragomir grandirait dans de meilleures conditions avec toi. Mais tu ne vas pas en parler, pas si tu peux l'éviter en tout cas. Tu n'aimes pas quand vous vous disputez devant lui, tu détestes ça à vrai dire, parce que vous êtes incapable de vous engueuler poliment, tout prend toujours des proportions. Tu regardes ton mari habillé votre fils et tu luttes pour réprimer un sourire. Il fut un temps où chaque dispute se terminait en retrouvailles dans votre lit, et bien évidemment votre garçon n'était pas dans les parages quand cela arrivait. Tu redescends sur terre en entendant la voix de Caleb et tu perds toute envie de sourire. Tu n'arrives pas à croire qu'il te dise des choses comme ça, qu'il te donne des conseils. « Je sais tout ça, merci beaucoup. » Ton ton est sec, presque violent. Tu fais de ton mieux pour te contenir mais au fond de toi tu bouillonnes. Tu veux crier, tu veux te prendre la tête avec lui, juste pour extérioriser cette rage qui brûle en toi depuis quatre mois. Tes yeux lancent des éclairs, mais le reste de ton visage est impassible. Tu prends une inspiration et tends la main vers ton fils, qui se précipite de la saisir. A ce contact tu te radoucis immédiatement et tu lui adresses un nouveau sourire. « Tu veux aller chercher un jouet ou deux mon grand ? Il faut que je parle un peu à papa. » Tu suis la petite tête brune jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans une autre pièce et tu braques de nouveau tes yeux sur le militaire. « Si Dragomir était dans un environnement plus sain peut-être qu'il serait moins énervé, non ? » Tu te mords presque la langue pour ne pas en rajouter, pour ne pas lui dire que c'est sa faute, que s'il fait des crises c'est peut-être parce que son père lui en donne un bon exemple. Malgré toi, sans trop savoir pourquoi tu fais quelques pas vers Caleb. Tu ne réalises qu'une fois que tes yeux sont plongés dans les siens que tu te trouves trop près pour ta convenance, trop près pour ne ressentir aucune tentation. L'échange de regard dure quelques secondes puis tu détournes la tête, passes une main dans tes cheveux et fait un tour sur toi-même pour inspecter le lieu. Légèrement gêné mais trop fier pour le montrer, tu te racles la gorge. « Et tu as fixé un rendez-vous avec son professeur ? »


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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyJeu 20 Avr - 1:03


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

Tu ne peux t’empêcher de serrer les dents face à ses paroles, laissant un sifflement de mécontentement s’échapper de tes lèvres. Tu ne devrais pas répliquer, tu ne dois pas répondre pourtant, tu grognes un. « Je sais encore l’âge de mon fils. » Tes paroles claquent dans l’air, tu te montres aussi froid que lui et pourtant, tu en crèves de l’intérieur. Il te manque. Putain, il te manque terriblement. Les photos de vos, de votre passé trônent toujours dans la pièce, comme un souvenir brûlant, comme si tu ne parvenais pas à oublier, à passer à autre chose. C’est le cas, malheureusement. Tu t’en veux pour avoir fait le con, mais tu es paumé, littéralement. Tu ne sais plus sur quel pied danser. Votre mariage est entre ses mains, Jackson doit signer les papiers pour lancer la procédure de divorce. Hors, ton mari ne l’a pas encore fait et toi, au fond, ça t’arrange. Tu espères, tu pries pour qu’il ne signe jamais, pour qu’il te laisse une chance infime de tout recommencer. Tu laisses ton regard s’attarder sur cette scène touchante. Jackson est un bon père, tout comme tu essaies de l’être malgré cette maladie qui te ronge. Parce que oui, tu es malade, tu le sais et tu te soignes, mais ce n’est pas facile. Tu tentes de faire bonne figure, détournant quelques instants les yeux pour finir par aller habiller votre fils. Lorsqu’il te parle, tu sens la froideur de sa voix, la colère dans son regard et tu soupires une nouvelle fois. « Ne le prends pas comme ça. » Tu es lassé de te battre avec lui, de te battre contre lui. Tu aimerais juste arrêter cette connerie, t’approcher, l’embrasser, le toucher. Tu aimerais retrouver vos instants, vos réconciliations, votre complicité d’autrefois. Finissant d’habiller Dragomir, tu laisses l’enfant fuir vers son père sans le retenir. Tu n’es pas jaloux, non, tu as votre fils la plupart du temps et ce, malgré ta condition de vie. Si tu n’as plus vraiment de travaille, si tu vois un psy, tu n’en restes pas moins un bon père et Dragomir ne manque de rien. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est encore là et que les négociations sont si dures, on ne peut rien te reprocher sur ton rôle de père. Lorsque Jackson demande à votre fils d’aller chercher quelques jouets, tu sens la connerie arriver et te redresse. Déjà, envoyer votre fils dans sa chambre c’est lui donner carte blanche. L’enfant va s’attarder, jouer, s’échapper dans son monde d’innocence. Observant la tête brune s’éclipser, tu entends les paroles de ton mari et ton corps se crispe. « Un environnement plus sain ? Tu te fous de ma gueule, tu insinues que je suis un mauvais père Jackson ? » Tu avais murmuré tes paroles avec une rage non dissimulée, mais une peine à peine voilée. Il pouvait t’attaquer sur tous les points inimaginables, mais pas sur ça. Votre fils est tout pour toi, sans lui, tu te serais sûrement effondré depuis plusieurs mois. Oui, sans lui, tu aurais sombré sans tenté de lutter. L’observant approcher, ton souffle se coupe, ton regard se plonge dans le sien si bleu, si beau. Tu sens cette maudite attraction te ronger, te donner envie de faire le pas qui vous sépares, de l’embrasser comme tu l’avais déjà fait à de nombreuses reprises. Malheureusement, il détourne les yeux et fait un tour sur lui-même, s’échappant à ton regard. Comme si tu avais reçu un coup de poing dans l’estomac, tu prends quelques secondes avant de parler. « Non, j’attendais de t’en avoir parler pour fixer un rendez-vous qui nous irais à tous les deux… » Sans le vouloir tu avais dit ça dans un léger murmure. Un klaxon résonne brusquement non loin de la maison, te faisant sursauter d’une façon démesurer. Ton cœur s’accélère, tes muscles se tendent et ta première réaction est de placer ta main au niveau de ta ceinture, comme si tu cherchais ton arme…Ta respiration s’accélère légèrement, ton regard se voile. Non, tu n’es plus là-bas…non tu n’es plus en danger…Non, en réalité, t’es juste qu’un homme foutrement brisé. Et ça, toutes les décorations du monde ne pourront rien y changer.


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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyJeu 20 Avr - 1:48


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

Tu ne prends même pas la peine de répondre à ses paroles, tu n'y vois pas l'intérêt. Tu essaies encore de te contrôler, de rester calme, si tout va bien tu seras parti dans quelques minutes, ton fils blotti dans tes bras. Tu n'auras plus à penser à Caleb, à cette maison, à tout ça. Alors tu attends, le plus patiemment possible. Tu regardes autour de toi, les photos qui n'ont pas bougé, celles que vous avez choisi ensemble quand vous vous êtes installés, celles qui sont arrivées ensuite. Tu sens que tu as besoin de partir, de t'éloigner le plus possible de ce lieu regorgeant de souvenirs de vous. Pourtant une part de toi n'en a pas envie, elle voudrait rester là, s'installer sur le canapé dans les bras de l'homme que tu aimes. Mais lorsqu'il ouvre la bouche, tu reviens à la réalité. Tu te souviens que tu ne dois plus l'aimer, tu n'en as plus le droit. Il a tout détruit et il continue de t'insulter, comme s'il n'avait pas causé assez de dégâts. Tu es vexé par ses paroles et son ton las ne fait que te blessé encore plus, tu as l'impression de le fatiguer lui, comme si tu ne disais que des idioties. « Facile à dire. » Tu grommelles cela à mi-mots tandis qu'un rictus de mépris de trace sur tes lèvres. Tu deviens impatient et pourtant tu demandes à ton fils d'aller jouer, tu lui dis que vous avez besoin de parler. Peut-être qu'en fait tu as envie de passer un moment avec Caleb, seul à seul. Alors que ça te tue d'être avec lui, ses fautes te hantent et ses mots te dévorent et pourtant tu ne peux pas t'empêcher de vouloir plus de proximité, d'intimité. Et une fois cela fait, une fois que ton mari et toi n'êtes plus que les deux seules êtres vivants de la pièce, tu hausses le ton. Tu ne peux pas t'en empêcher, il faut que tu t'énerves. Parce que maintenant, vous ne communiquez que comme ça. Il y a eu les pleurs, maintenant il y a la colère. Une colère dans laquelle tu t'enfonces mais de laquelle tu te régales. Tu ne veux pas qu'elle s'arrête, tu pourrais pas le supporter. Parce que le jour où tu ne seras plus en colère, tu seras passé à autre chose. Et tu n'es pas encore prêt, tu ne veux pas le laisser partir. Tu sens qu'il s'énerve lui aussi, qu'il se tend, et tout cela se perçoit dans sa voix. Tu en rajoutes, ne pouvant maintenant plus t'arrêter. « Tu sais bien que ce n'est pas ce que je veux dire Caleb. » Tu dis la vérité, et pourtant tu le dis sèchement, comme si c'était difficile de l'admettre. Tu n'as jamais douté des qualités de Caleb en tant que père, il suffisait de le voir quelques minutes auparavant pour vérifier que Dragomir ne pouvait espérer un meilleur parent. Évidemment tu trouverais cela plus simple d'avoir des choses à lui reprocher, de pouvoir dire que c'était un mauvais père, mais tu n'es pas prêt à mentir sur ça. « Mais c'est juste que... Enfin merde tu sais de quoi je parle Cal ! Tu ne vas pas bien, pour le moment je pense que ce n'est pas la meilleure chose qu'il soit avec toi. » Et voilà, tu en parlais. Tu n'étais censé rester que cinq minutes, mais maintenant que vous êtes sur le sujet, tu ne vas pas repartir avant un bon moment. Tu t'avances vers lui, tu peux presque sentir la chaleur enivrante de son corps, une chaleur que tu voudrais retrouver. Si tes yeux sont fixés dans les siens, tu ne peux pas les empêcher de voyager vers ses lèvres de temps à autre. Des lèvres que tu meures d'envie de retrouver, mais tu ne cèdes pas. Tu te recules, tu l'éloignes de lui, tu observes la pièce. Puis tu reportes ton attention vers lui et sur sa voix, bien trop calme. Cette proximité que tu lui as infligé lui as fait autant d'effet qu'à toi, mais tu es loin de le montrer aussi bien que lui. « Tu connais mes horaires, si je n'ai pas d'urgence je peux facilement décaler des rendez-vous. N'importe quel jour m'ira très bien. » C'est à ton tour d'adopter un ton las puisque tu ne comprends pas pourquoi il a  attendu pour fixer une date. Tu l'observes, attendant une réaction mais alors qu'il allait répliquer, un bruit de klaxon se fait entendre dans la rue. Tu aurais pu l'ignorer complètement, qu'il passe inaperçu, mais la réaction de ton mari t'oblige à le remarquer. Il panique, tu vois sa poitrine monter et descendre à un rythme irrégulier. Tu ne réfléchis pas, tu n'en as pas le temps. En quelques pas tu te retrouves face à lui, encore plus près que quelques minutes plus tôt. Ta main saisis la sienne, celle est montée presque d'elle même à sa ceinture. « Cal... ? » Ton ton est doux, rassurant. En l'espace d'une fraction de seconde vous êtes de nouveau vous, ce couple soudé qui s'aide dans tous les obstacles. Mais tu réalises bien vite ce qu'il se passe et tu lâches sa main, comme si ce n'était qu'une vulgaire chaussette. Tu la lâches en ignorant complètement les picotements de manque qui t’assaillissent aussitôt. « Tu vois. Il ne peut pas rester là. » C'était trop tentant, c'était trop facile, tu ne pouvais pas laisser cette occasion filée, il fallait que tu illustres ton point. La garde de ton fils, c'est toi qui l'aurait.


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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyVen 21 Avr - 15:07


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feat. Caleb & Jackson

Votre relation se résume à ça. Colère, froideur, piques constantes. Tu as de plus en plus de mal à le gérer, à l’accepter. Vous qui aviez été si complices à une époque, toi qui l’aimait toujours. Mais pouvais-tu lui en vouloir. Tout était de ta faute, purement et simplement. Vos disputes étaient certes fréquentes, mais ne justifiaient pas ton écart de conduite. Après tout, tu avais juré, pour le meilleur et pour le pire, d’être à ses côtés. Tu avais trahi ton serment, tu en payais les pots cassés. Mais voilà, ton mari ne peut s’empêcher d’en rajouter une couche, annonçant que ce n’était pas ce qu’il voulait dire. « Bien sûr, ça t’arrache la gueule de l’admettre ! » Oui, tu ne peux t’en empêcher non plus. La seule communication entre vous est devenue cette dernière. Il te poussait à bout, tu faisais de même. Tu en crevais petit à petit, néanmoins, faire autrement n’était pas envisageable. Jackson ne te laissait pas le choix, ne te donnait pas l’ouverture nécessaire pour parler plus doucement, pour espérer une évolution meilleure entre vous. Tu serres les dents en écoutant ses paroles, le fait que ton fils n’était pas bien avec toi, que ce n’était pas la meilleure chose qu’il soit. « Dragomir est très bien avec moi, c’est toi qui est parti, pas moi. » Tu avais dit ça en sifflant, serrant légèrement les poings. Non, tu ne vas pas le frapper, mais tu contiens ta rage comme tu le peux. Tu ne veux pas parler de ça, tu ne veux pas qu’on en vienne au sujet de ta maladie qui te rendait vulnérable, imprévisible. Lorsqu’il était encore à tes côtés tu gérais mieux la pression, mais à présent qu’il était parti et bien…tu te sentais simplement abandonné. Il approche, ton cœur se fend. Tu vois son regard glisser de tes yeux à tes lèvres et, sincèrement, tu pries pour qu’il fonde dessus sans retenue. Tu ne montres rien, le souffle coupé par son détachement. Tu détestes ça, c’est une torture sans fin qui va finir par te tuer. « J’en parlerais à son professeur, ça sera sûrement vendredi… » Murmure léger, brisé, tu essayes de rester fort comme on te l’a appris. Ne pas faiblir, ne pas sombrer. Mais comment faire ? Tu sursautes face au bruit, ta main se perd au niveau de ta ceinture. L’espace d’une seconde tu t’attends à voir surgir l’ennemi par la porte, tu t’attends à entendre les mitraillettes, les cris, les corps qui tombent. Ta respiration s’accélère et c’est seulement lorsque sa main se pose sur la tienne que tu reviens sur terre. Il est près, trop près…Tu ne dis rien, le regardant de tes yeux sombre, frissonnant au contact de sa peau contre la sienne. Il lâche ta main comme si tu n’étais rien, pourtant, l’espace de quelques secondes tu y a crus. Oui, tu as cru le retrouver, vous retrouver mais bien sûr, il faut qu’il gâche tout. « Tu ne m’enlèveras pas mon fils Jackson ! ça te fait marrer hein ! Mais je te jure que tu ne trouveras rien d’assez solide pour m’enlever la garde de mon enfant. » Tu avais fait plusieurs pas vers lui, le visage sombre, brutal, tel un animal prêt à lui sauter à la gorge. Ta gorge est pourtant nouée, tu n’en reviens pas de cette méchanceté envers toi. « J’ai fait une erreur Jackson, je te l’ai directement avoué ! Toi, tu cherches juste à te venger de ce que je t’ai fait. Mais continue comme ça et je te jure que je demande la garde exclusive de Dragomir et je ferais tout, tu m’entends, tout pour que tu ne le vois qu’un week-end sur deux ! » La menace est lancée et connaissant ton mari, il n’allait pas se laisser faire et surtout, tu allais attiser sa colère.


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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyVen 21 Avr - 18:33


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

La rage. Tu la sens bouillir en toi, monter peu à peu dans tout ton être il devient de plus en plus compliqué de la contenir. Une part de toi essaie, le Jackson sage, posé, il veut que tu te calme, que tu parles avec ton mari comme deux adultes matures et intelligents. Mais tu ne peux pas, depuis quatre mois ce Jackson là est parti, il s'est fait dévorer par la jalousie, la trahison, la peine. Par l'erreur impardonnable de Caleb. Alors tu sais que tu vas finir par exploser, tôt ou tard. Le seul moyen d'éviter ça serait d'aller chercher ton fils dans sa chambre et de l'emporter sur le champ, sans laisser le temps à l'homme face à toi de dire un autre mot. Mais il le fait, évidemment, il continue à parler, incapable lui-aussi de contenir ses émotions. Ça te fait mal qu'il doute de toi, qu'il arrive à croire que tu le penses indigne d'élever Dragomir. « Vraiment ? Est ce que j'ai dis que je doutais de toi ? Est ce que j'ai déjà fait quelque chose qui te rabaissait en tant que père ? » Tu parles vite, tu hausses la voix. Vous étiez une famille, vous étiez unis. Tu n'es pas celui qui a foutu tout cela en l'air, tu es celui qui avait confiance, celui qui aimait assez pour rester même après des grosses disputes. Alors la pression monte encore d'un cran après cette accusation. C'est Caleb qui a déclaré la guerre entre vous, et maintenant que tu es dedans tu vas te battre, et gagner. Les nouveaux mots de ton mari résonne à tes oreilles et tu réalises rapidement que c'était la goutte de trop, les paroles qu'il n'aurait jamais dû dire. « J'arrive pas à le croire Caleb. Tu me reproches d'être parti, vraiment ? Tu crois que le fautif dans cette histoire c'est moi, que je suis le mec dégueulasse qui laisse son mari et son fils derrière sans prévenir ? Tu as couché avec un autre homme ! » Ton cœur bat la chamade dans ta poitrine, tu t'avances vers lui, peu sûr de la raison. « On avait échangé des vœux Caleb. Pour le meilleur et pour le pire, ça te dit quelque chose ? Après tout ça tu attendais vraiment que je reste ? » Tes yeux fixent ses lèvres que tu connais par cœur, ses lèvres dont le goût te manque et qui te cherchent comme un fruit interdit. Tu ne vas pas retomber là-dedans, jamais. Tu es quelqu'un de rancunier, Caleb l'a toujours su et à partir du moment où il t'a dit ce qu'il avait fait, tu t'es juré de ne jamais le pardonner. Être si proche de lui maintenant te donne envie de changer d'avis, évidemment, et c'est pour cela que tu n'autorises pas cette proximité pendant trop longtemps. Les quelques pas que tu fais pour t'éloigner t'aident à te calmer légèrement, et tu essaies de ne parler que du prof, de la réunion et de Dragomir, parce que ce n'est que pour lui que tu perds encore ton temps avec le brun qui te fait mal au cœur. Parler de ton fils devrait être la seule chose importante, et pourtant c'est la principale raison de vos cris. Mais pendant quelques secondes, ceux-ci s'arrêtent. Tu vois ton mari se tendre, tu lis la panique dans ses yeux. C'est exactement la même que celle que tu redoutes, celle qui t'a réveillé tant de fois au milieu de la nuit. Par vieille habitude tu te précipites à ses côtés, près à le prendre dans tes bras, à lui caresser les cheveux en lui répétant que tout va bien, qu'il ne risque plus rien. Mais le seul contact de sa main dans la tienne, contact qui t'avait tant manqué et qui pourtant te déchire un peu plus, suffit pour te ramener à la réalité. Sans le vouloir Caleb vient de te donner une arme à utiliser contre lui, et tu te dois de la saisir. Les mots qui sortent de ta bouche ne sont pas faciles, et tu te détestes d'avoir à les dire. Tu utilises la chose que tu as passé tant de temps à essayer d'éliminer, mais tu sais pourquoi tu le fais. Et ça a l'effet escompté. « Oui tu as raison, comme toujours ! Ca me plaît de voir notre mariage ruiné et notre famille en miette. Ca me fait rire de voir que j'ai donné ma confiance au mauvais gars qui n'a aucun respect pour ce qu'on a bâti ensemble. » Alors que Caleb s'approche de toi, tu ne peux t'empêcher de t'avancer vers lui aussi, vous êtes deux aimants qui s'attirent fatidiquement. Tes mains tremblent, tu as besoin de frapper quelque chose. Dans l'idéal ce serait un mur, une chaise, n'importe quoi. Au fond tu ne veux pas le frapper lui, tu ne veux pas abîmer le visage qui fait vibrer ton âme. Alors tu te retiens, du mieux que tu peux, tu serres tes points et tu plonges ton regard bleuté, lançant des éclairs, dans celui, noir, de ton mari. « Ce n'est pas tout d'avouer une erreur, ce n'est pas comme si tu avais cassé un vase ! Je veux comprendre pourquoi tu as fais ça, je veux que tu te rachètes, je veux combler le trou que tu as fais dans mon cœur, merde Caleb... » Tu es vulgaire, dans vos disputes tu ne peux pas t'en empêcher. Mais dans cette tirade, tu as laisser ta garde tomber un peu, tu l'as laissé voir que ce que tu ressentais vraiment, et en réalisant cela tu détournes légèrement les yeux, pour ne pas laisser le laisser voir qu'ils s'humidifient. Tu réentends ses mots dans ta tête et tu le fixes de nouveau en réalisant la menace qu'il vient de poser sur toi. Tes yeux s'ouvrent un peu sous la surprise que tu ressens et tu ne peux pas t'empêcher de lever tes mains vers lui, de l'empoigner par les épaules et de le pousser, aussi fort que tu le peux. « Ce ne sont que des mots, tu n'y arriveras pas.  Crois-moi si quelqu'un ici a la garde exclusive de Dragomir, ce sera moi ! C'est mon fils tout autant que le tien Caleb et tu ne l’emmèneras pas loin de moi. Tout ce que tu récolteras à essayer de faire ça est qu'on te l'enlève définitivement et rien ne t'autorisera à changer la situation. » En parlant, tu fais quelques pas vers lui, rétrécissant l'espace que tu avais créer en le poussant. Ce contact ne t'a pourtant apaiser en rien, et tu recommenceras avec joie s'il reprend la parole.


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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyVen 21 Avr - 19:12


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

La colère, elle est palpable aussi bien chez toi que chez lui. Deux caractères forts qui sont prêt à exploser, qui sont surtout prêt à se détruire mutuellement. Il n’a jamais été du genre soumis, toi non plus, pourtant, tu avais toujours été le plus posé des deux. Jackson était le plus sanguin, tu étais son éponge, celui qui le contenait quand tu étais à la maison. Parce que ça aussi ça avait joué, tes absences, tes missions à répétitions. Tu partais parfois deux ou trois mois, quelques fois six mois, ta plus longue mission avait pratiquement durée un an avec un week-end par mois à la maison. Alors oui, tu étais coupable d’avoir aimé ton boulot plus que ta famille. Mais au final, Jackson savait ce que tu faisais avant de t’épouser et c’était pour cette raison qu’entre lui et toi ça avait été aussi vite. Mais ce qui avait vraiment tué votre couple c’était vos disputes. Quand tu rentrais, tu te retrouvais confronté à tes peurs, tes tourments, la colère de l’homme que tu aimais. Tu avais commencé à boire pour oublier, jusqu’à ce que tu ne puisses plus. Tu t’es échappé, envolé pour courir dans les bras d’un autre. Tu voulais juste ressentir la passion, l’amour que vous aviez au début. Raté…Tu avais pris ton pied, mais ça n’avait jamais égalé ce que tu ressentais pour Jackson. « Non, mais tu insinue beaucoup de choses ! » Tu avais grondé ces mots, ne voyant en ton mari qu’un ennemi potentiel, un rival de taille pour la garde de ton, non, votre enfant. La guerre des mots est déclenchée, c’est évident. Il tire, tu fais pareil, à qui sera le plus blessant, à qui aura le dernier mot. Ton cœur se brise sous chacune de ses paroles, sous chacun de ses mots, de ses regards. Tu aimerais juste retourner en arrière, ne pas aller te cacher dans les bras de Pierce. Oui, il était parti, oui, tu l’avais trompé. Au final, vous auriez peut-être dû parler avant qu’il ne prenne ses affaires et détale comme un lapin. Tu lui avais avoué tes torts, tes erreurs. Tu aurais pu te taire, tu aurais dû te taire. Voilà, c’est ça. « Oui, j’ai couché avec un autre homme. Mais bordel, je suis venu te le dire Jackson, j’aurais pu me taire et tu ne l’aurais jamais su ! » Tu tentes de ne pas élever la voix à cause de votre fils, étrangement silencieux dans sa chambre…ça ne t’étonnerais même pas qu’il se soit endormi. « Je sais que j’ai foiré, mais toi, tu n’as même pas tenté de comprendre, d’écouter ! Je m’attendais au moins à ce que tu m’écoutes ! » C’est toujours la même chanson, les mêmes paroles. Poussant un long soupire, tu aimerais lui dire d’aller se faire foutre, de prendre Dragomir et de tracer son chemin. Mais en as-tu vraiment envie ? A chaque fois le voir quitter cette maison est un déchirement. Il s’approche, s’éloigne, te touche…Ton cœur s’emballer, mais tu redescends vite sur terre, non, tu t’y écrase sous ses mots. Tu prends ça comme une attaque, tu répliques rapidement, furieusement. Ses paroles font mouches, tu trembles, mais tu te contiens. Vous allez finir par vous mettre sur la gueule, tu en es conscient et tu ne veux pas en arriver là. Tu l’aimes, le frapper serait signer votre arrêt de mort, le non-retour tant évité, tant redouté. « Et moi de voir que mon propre mari ne pense qu’à sa gueule depuis plus d’un an ! » Si vous étiez toujours mariés, il est évident que votre couple battait de l’aile depuis quelques temps. Cris, disputes, la communication avait été rompue et ce, des deux côtés. La destruction de ton mariage est de votre faute, pas seulement de la tienne, mais ça, tu sais qu’il ne l’acceptera jamais. Et là, enfin, Jackson laisse un peu échapper de sa douleur, de ses envies. Il veut que tu te rachètes, il veut que tu lui explique. Tu ne peux t’empêcher de dire bien plus fort. « Mais tu ne m’écoutes plus ! Comment veux-tu que je tente quoi que ce soit t’es un putain de mur de glace ! » Par contre, tu fais l’erreur de le menacer sur la garde de votre fils et, bien sûr, il réagit comme imaginé. Non sans surprise tu te fais pousser, tu recules de plusieurs pas, heureusement bien ancré sur tes pieds. Merci l’entrainement militaire. Tu respires fort, tu serres les dents. Il approche et là, tu exploses. Tu fais les quelques pas qui vous sépares, ta main se colle à sa gorge et tu le pousse jusqu’au mur. Ton corps se colle au sien, ton regard se plonge dans le bleu de ses yeux. Tu ne serres pas, tu ne cherches pas à l’étrangler juste à le neutraliser. « Tu veux savoir ce qui cloche chez toi ? C’est que t’es un putain de sourd. T’as jamais rien voulu écouter, t’as même pas remarqué que notre mariage sombrait avant même que j’aille été voir ailleurs. On faisait même pour l’amour, ou si, une fois toutes les lunes. Alors ouai, j’ai été voir une fois ailleurs, mais ne me fou pas la perte de notre mariage et surtout… » Tu le tire en avant pour mieux le replaquer contre le mur. « …Cesse de me menacer c’est clair ! » Tu peux sentir ton souffle s’écraser contre sa peau tellement tu es proche de lui…sauf qu’au moment où tu le vois ouvrir la bouche, tu fais le truc le plus contradictoire du monde. Tu l’embrasses pour qu’il la ferme, qu’il cesse de surenchérir.


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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyVen 21 Avr - 20:12


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

Alors que les voix montent et que la tension devient de plus en plus épaisse entre vous, tu te rejoues votre relation dans ta tête. Oui, il se peut que tu sois le roi de l'insinuation, mais c'était une arme sans laquelle tu ne pouvais survivre. Tu savais lorsque tu as rencontré Caleb qui il était, tu savais qu'il allait partir, et revenir, et ne sans doute jamais arrêter ce va et vient que tu ne pouvais supporter. Mais tu n'avais jamais su lui résister, pas à lui. Il te rendait fort et pourtant à ses côtés tu pouvais laisser toutes tes défenses s'abaisser. Il faisait battre ton cœur, il te faisait fondre, il te rendait meilleur. Et c'est sans doute pour cela qu'il était si dur de le voir partir sans arrêt. Les choses semblaient plus simples à l'arrivée de Dragomir et pourtant à partir de ce moment là déjà vous vous êtes séparés. Tu t'occupais seul d'un enfant que tu adorais, mais ce n'était pas ce que tu voulais. Tu voulais une famille soudée, tu voulais un compagnon, une aide. Mais quand il rentrait il n'était que pleurs et cris. Tu avais essayé de comprendre, mais tu ne pouvais pas réaliser, jamais. Tu repasses tous ces moments dans ton esprit, les moments de joies, pas assez nombreux à ton goût, les disputes, les angoisses, les prises de tête. Et ça te fait mal de voir que là, alors que vous vous tenez tous les deux dans ce salon que vous avez partagés, vous ne vous écoutez même pas. C'est ce qu'il te reproche, c'est ce que tu lui reproches, et puisque vous êtes plus tête de mule l'un que l'autre tu ne vois aucun moyen d'en finir. L'air autour de vous devient lourd, ton cœur bat beaucoup trop vite, ton souffle s'accélère et si tu voudrais par moment déverser toutes les larmes de ton corps, tu te retiens, pour ne montrer que le moins de faiblesse possible. Tu te sens insulté par tous ces mots, déchiré, décimé, enragé. « Oh et tu crois que je ne m'en serai pas rendu compte ? Tu me prends vraiment pour un con. » Tes mots sont comme des lances que tu lui projettes à la figure, il n'y a aucun sentiment en eux, si ce n'est une haine profonde que tu ne peux éradiquer de ton cœur. Tu sais bien qu'il va falloir que tu exploses, que les choses s'arrêtent d'une manière ou d'une autre, mais vous êtes partis trop loin pour vous arrêter maintenant. Tu lui dis ce que tu retiens dans ta poitrine depuis si longtemps, ou du moins une partie. Il te faudrait sans doute des heures pour lui expliquer tout ce qui te blesse, ce qui t'a blessé, alors tu ne dis que quelques mots. Mais te confier ne sert apparemment à rien puisque Caleb repart de plus belle, t'insultant à nouveau, traînant ton nom et votre mariage dans la boue comme si ça ne voulait plus rien dire pour lui. « Comment est ce que tu oses me dire ça ? Qui est ce qui était à la maison, à changer des couches, faire à manger et consoler notre fils quand ses dents poussaient ? Qui est ce qui essayait de maintenir cette famille hors de l'eau ? » Toi. Tu sais à quel point son travail est important pour Caleb, à quel point il l'aime et combien il s'est investi dedans pour échapper à ses parents qui ne voulait plus de lui. Mais est ce qu'il pensait à toi pendant ce temps là ? Est ce qu'il réalisait à quel point tu te sentais seul pendant qu'il était dieu-sait-où ? Tu ne voulais être qu'un soutient pour lui, une bouée de sauvetage quand sa famille l'a rejeté, quand il rentrait de missions. Mais au bout d'un moment il a oublié d'être ta bouée à toi. C'est pour cela que tu t'es transformé en mur, que tu as arrêté de montrer tes sentiments, parce que ça ne servait déjà plus à rien. « Tu étais censé briser la glace Caleb ! Toi... il y avait un moment où tu savais le faire. » Ta voix se brise quelque peu et tu prends des grandes inspirations pour te calmer. Tu n'en peux plus ce cette atmosphère qui vous ronge, tu as la sensation que ta tête va exploser. Et tu as l'impression qu'elle le fait en entendant ton mari parler de votre fils. Tu ne contiens plus ta rage, tu le pousses, le plus fort possible. Tu n'as jamais eu autant de force que ton mari, il a un entraînement que tu n'as pas subi et il ne bouge donc pas autant que tu l'aurais espérer. Tu fais de nouveau quelques pas vers lui, mais Caleb est plus rapide que toi, il t'agrippe par la gorge et tu sens la panique s'emparer de toi et prendre la place de la colère que tu ressentais auparavant. Il peut sûrement la lire dans tes yeux et pourtant il te plaque contre un mur sans ménagement. Il te tient toujours et tu sens son corps se plaqué contre le tien, tu es prisonnier. Il s'énerve, il prononce des mots de manière violente, des mots que tu ne veux pas entendre. Tu refuses d'admettre que vous n'alliez pas bien, que des choses étaient à changer. Parce que tu l'aimais, tu l'aimes encore, d'un amour beaucoup trop profond. Ton mari te tire en avant et tu essaies de te dégager, en vain. Tu t'apprêtes à ouvrir la bouche, répliquer, te défendre, et surtout lui demander de te laisser partir. Cette proximité ne te plaît pas, tu te retrouves à loucher sur ses lèvres qui bougent, à admirer tous les détails que tu aimes sur son visage et ça ne va pas du tout. Alors tu parles, ou du moins tu le veux, mais il ne t'en laisse pas le temps. Tu sens les lèvres de Caleb sur les tiennes et sans même réfléchir à ce que tu fais, tu passes une main dans ses cheveux bruns, tirant légèrement sur ceux du bas en fermant les yeux. Tu te laisses aller dans ce baiser pour lequel tu aurais crevé, ce baiser que tu savoures comme si c'était ton dernier jour sur terre. Tu es sur le point de laisser un gémissement sortir de tes lèvres, parce que toute cette situation est beaucoup trop pour toi. Ses lèvres, son odeur, ses mains, son corps entier si près du tien. Mais tu réalises bien trop vite ce qui est en train de se passer et tu mets fin au baiser rapidement, essayant du mieux que tu mieux de te dégager de son emprise sur toi. « Putain Caleb ! » Tu prends un air énervé mais à vrai dire tu ne sais pas quoi faire, quoi dire. Tu es complètement déboussolé et tu n'arrives pas à décider ce qu'il faut que tu fasses. Maintenant que tu as regoûté à ses lèvres, tu en veux plus, tu ne peux pas t'arrêter là, mais tu sais que c'est mal. Un silence inhabituel règne dans la pièce alors que vous vous observer, attendant de voir qui va craquer en premier. Tu sens encore la colère et la rage t'habiter, tu pourrais facilement ouvrir un nouvel argument et cracher une nouvelle fois à la gueule de ton mari, mais tu n'en as pas vraiment envie. Tu mords doucement ta lèvre inférieur, tes yeux plongés dans ceux de Caleb. Puis en une simple enjambée tu te retrouves une nouvelle fois sceller à l'homme de ta vie. Tu l'embrasses violemment, faisant comprendre que rien n'est pardonné, absolument rien. Tu es toujours aussi en colère contre lui, tu le détestes. Ce baiser n'est qu'une nouvelle bataille qui commence. Tu passes une main dans sa nuque en rapprochant ton corps plus près du sien, tu ne veux rien perdre de la chaleur qu'il diffuse. Et tu te hais pour cela.


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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyVen 21 Avr - 21:03


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

Le prendre pour un con ? Non, pour un débile à certains moments, sûrement. Tu aurais juste voulu qu’il ouvre les yeux plus tôt, qu’il tente de s’ouvrir davantage à toi. Tu te souviens des derniers mois, de cette mission d’horreur. Oui, tu te rappel clairement être rentré dans une maison vide, Jackson étant parti avec votre fils manger une glace. Certes, ce n’était rien de bien grave, mais ce jour-là tu t’étais senti de trop, abandonné. Tu aurais aimé qu’il t’attende, que vous puissiez y aller ensemble manger cette foutue glace. C’est puéril, certes, mais ce jour-là quand il est rentré, tu étais couché après avoir pleuré durant une bonne heure. Tu te souviens l’avoir senti se coucher et te tourner le dos, comme un vieux couple alors que ça ne faisait que trois ans que vous étiez mariés. Oui, ça fait mal. Mal de repenser à ces moments perdus, volés. Tu n’avais pas vu votre fils grandir, mais par amour pour lui, tu avais tant abandonné. Ta place au sein de ta famille, ta fortune, ton monde, ton confort. Tu l’avais épousé malgré les avertissements de tes parents, parce que tu l’aimais, il aurait dû savoir que tu n’abandonnerais pas en plus ton métier. Bien sûr Jackson te retape à la gueule les moments où, justement, tu n’étais pas présent. Les premières dents de ton fils, les premiers mots, les premiers pas. Tu as l’impression qu’il t’arrache le cœur de la poitrine, qu’il te plante un couteau dans le dos. « Comment peux-tu dire des choses ainsi, tout ça, tout ce que j’ai vécu, c’était pour vous, pour eux ! Tu sais ce que ça me coutait de te laisser, de le laisser. Tu le sais ! » Si Jackson était plus doué pour cacher ses émotions, toi, tu étais à bout et tu pouvais sentir tes yeux s’humidifier. Néanmoins, tu ravales tes larmes par fierté, non, tu ne vas pas pleurer, il serait capable de s’en servir contre toi. A chaque fois que tu quittais la maison en uniforme c’était en laissant ton cœur là-bas, à ses côtés. Tu lui envoyais de l’argent, tes revenus, c’était lui qui les avait. « JE maintenais la famille hors de l’eau aussi Jack ! Tout ce que je gagnais allait directement dans ta poche pour Dragomir, pour le loyer, pour les factures ! Ne fais pas comme si je ne contribuais à rien. » Tu n’as jamais été quelqu’un qui s’accrochait à l’argent, sinon, tu n’aurais pas épousé lui. Pourtant, le moindre prétexte pour vous faire souffrir est bon à prendre, aussi bien pour toi que pour lui. Vous êtes dans une guerre verbale qui risque bien de mal tourner, de vos démolir mutuellement. « Et toi, y a un moment où tu savais m’écouter. » Tu avais dit ça d’une voix bien plus brisée que le reste…Parce que oui, à une époque, il savait t’écouter, te comprendre, te rassurer. Où est passé cet homme ? Tu n’en sais rien, ce que tu sais, c’est que tu perds le contrôle. Ta main se plaque sur sa gorge, tu le pousses furieusement. La panique, tu peux la lire dans son regard, pourtant, ça ne t’arrête pas. Non, il t’a provoqué, cherché, tu répondais sans ménagement. Tu te laisses envahir par la rage, la frustration, la peine. Tu veux qu’il paye, tu veux payer également. Tu ne serres pas, tu le maintien, mais tu sais que tu pourrais l’étrangler si ça te chantait. Tu ne le fais pas, non, tu sais encore te contrôler un minimum. Tu lui parles, tu grondes furieusement et lorsqu’il ouvre la bouche pour répliquer et bien, tu l’embrasses. Tu ne réfléchis clairement pas, mais tu le fais. Ton cœur bondit dans ta poitrine lorsqu’il répond à ton baiser, sa main glissant dans ta nuque. Ta main quitte sa gorge, tu t’abandonnes contre ses lèvres l’espace de quelques instants et ce, jusqu’à ce qu’il y mette fin bien trop rapidement. Tu recules brusquement d’un pas le sentant tenter de se dégager, respiration légèrement accélérée. Il jure et tu soupires. « C’était la seule façon de te la faire fermer ! » Tu ne souris pas, que du contraire. Tu l’observes, tu attends, tu ne sais pas quoi faire. Ce baiser, il te l’a rendu, tu n’avais pas rêvé. Tu en voulais plus, beaucoup plus, mais tu attends. Il se mord la lèvre et, bordel, ça te donne envie de le bouffer. Et, lorsqu’enfin il revient vers toi, tu laisses ses lèvres s’emparer des tiennes. Sa main dans tes cheveux, tu te colles à lui sans ménagement, comprenant bien que rien était pardonner. Mais tu t’en fou, là, tu ne veux plus penser. Tu réponds à son baiser aussi sauvagement que lui, le collant de nouveau contre le mur, ta main se réfugiant dans ses cheveux pour tirer sa tête sur le côté, venant prendre possession de son cou que tu connais par cœur. Ton cœur tambourine, ta respiration s’accélère. Tu sais que c’est loin d’être la solution, mais tu n’en as que faire. Tu mords, laissant une trace bien marquée. Tu te venges à ta façon, revenant vers ses lèvres. Pourtant, il te reste un soupçon de bon sens et tu le tires vers toi, te mettant à reculer vers ce couloir qui mène à votre chambre. Inutile de faire ça dans le salon, parce que oui, tu sais clairement ce qu’il va se passer. Tu connais ton mari, tu connais ses réactions, ses envies et là, vous aviez besoin d’évacuer votre colère d’une manière pas très intelligente, certes, mais c’était la seule qui c’était imposée à vous.


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MessageSujet: Re: It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18)   It's so hard seeing you like that ~ Caleb (+18) EmptyVen 21 Avr - 22:11


It's so hard seeing you like that
feat. Caleb & Jackson

C'était bas d'utiliser ces mots, d'utiliser le fait qu'il n'était pas là, mais tu l'as quand même fait, parce qu'il ne te reste rien d'autre. La rage qui te consume est bien trop puissante pour que tu laisses certains arguments de côté, maintenant tout est bon à prendre, tout peut-être utilisé pour blesser l'autre. Ça te fait mal de mettre ainsi ton fils au milieu de vos cris, de vous le disputer comme s'il n'était qu'un morceau de viande, mais aucun de vous deux n'es prêt à lâcher l'affaire, parce que vous ne supporteriez pas de donner raison à l'autre. Mais en voyant à quel point tes mots l'ont blessé, en voyant ses yeux devenir humides, tu ne réponds pas. Parce que tu sais bien que partir était aussi difficile pour lui que ça l'était pour toi de le voir passer la porte, tu sais bien qu'il aurait préféré être là, avec vous, plutôt que sur le champ de bataille à voir les corps tomber. Mais tu n'as plus la patience d'accepter ça, ça fait longtemps que tu l'as perdue. Tu sais très bien quelle puissance ont tes mots, et s'ils sortent parfois trop vite de ta bouche sous l'effet de la colère, tu les contrôles du mieux que tu peux. Ce n'est pas l'impression que te donne Caleb. Soit il n'a plus aucun respect pour toi, soit il ne sait plus réfléchir avant de parler. Si tu as toujours accepté d'être plus présent pour votre fils, tu n'en as pas perdu ta passion pour ton travail et toi aussi gagnait bien ta vie. A l'entendre tu as l'impression que tu n'étais qu'un homme au foyer, présent pour faire le repas et le ménage, changer les couches et faire les biberons, mais qu'à côté de ça tu ne servais à rien. Alors tu t'énerves, encore, toujours plus. « Je peux m'en sortir sans toi, je gagne aussi bien ma vie que toi. » Au fond tu sais que tu déformes un peu ses mots, qu'il voulait juste dire que vous étiez une équipe, que vous fonctionniez ensemble, mais tu ne peux pas supporter l'idée que tu es dépendant de lui. Parce qu'en vérité, tu l'es. Dépendant de son regard, de son sourire, de son corps. De son rire et de sa voix aussi. Et passer quatre mois dans tout cela a été une torture pire que tu imaginais. C'est sans doute pour cela que tu ne dis rien quand il te prend par le cou. Tu paniques oui, parce que ce n'est pas une position confortable, mais tu ne dis rien, tu essaies à peine de te débattre, parce que tu voulais qu'il te touche. Inconsciemment tu y penses depuis que tu es entré quelques minutes plus tôt, c'est pour cela que tu t'es approché, que tu fixais ses lèvres, que tu lui as pris la main. Tu avais besoin qu'il engage le contact, qu'il te montre que tu étais toujours là. C'est aussi à cause de ce manque, de cette dépendance à son être entier que tu réponds facilement à son baiser, alors que tu sais qu'il ne faut pas. Tu devrais le repousser, le claquer, lui dire qu'il n'a plus le droit de t'embrasser comme ça, mais tu n'en as pas la force. Tu le laisses aller, tu fonds, tu attrapes ses cheveux et tu tires légèrement dessus, comme tu l'as fait si souvent. Puis tu mets fin au baiser, trop rapidement. Tu ne sais plus où tu es, qui tu es et comment réagir. Tu ne sens que le besoin de le retrouver, l'envie grandissante en toi de te rapprocher de lui, de sentir sa chaleur, son corps contre le tien, ses baisers sur chaque centimètre de ton corps. Sa voix résonne dans ta tête mais tu ne saisis pas vraiment ses mots, tu n'arrives pas à détacher ton regard de lui, et cette vue divine prend toute ton attention. Alors tu retournes vers lui, vers cet homme qui sait déchaîner toutes tes passions, aussi destructrices soient-elles. Tu ne perds pas de temps, tu colles directement vos lèvres en un baiser sauvage, animal. Il y répond immédiatement et si tu n'étais pas aussi en colère conte lui, tu sourirais. Lorsque tu sens son corps sur le tien tu te laisses faire et tu ne peux réprimer un gémissement quand il te plaque contre le mur. Toutes ces semaines sans pouvoir sentir ses caresses sont tuées et tu sais très bien que maintenant que vous avez commencé, vous ne pourrez pas vous arrêter. La frustration est trop grande, tu ne vis plus que pour ses mains sur ton corps. Ça ne saurait tarder puisque tu sens une de ses mains dans tes cheveux, décalant ta tête pour demander l'accès à ton cou. Lorsqu'il pose ses lèvres sur sa peau brûlante tu te laisse faire, tu ne penses plus à rien, tu n'en as plus envie. « Cal... » Ta respiration s'accélère et tu fermes les yeux sous ses mordillements, descendant tes mains vers ses fesses pour le rapprocher un peu plus de toi. Tu comprends rapidement ce qu'il a en tête lorsqu'il te tire vers lui et tu le suis docilement, tes mains serrant toujours ses fesses musclées, ses lèvres dégustant toujours ses lèvres. Au milieu du couloir tu l'arrêtes et tu stoppes net vos caresses. Sans un mot tu te détaches de son corps et fait deux pas en direction d'une porte que tu ouvres le plus doucement possible. Dragomir est endormi au milieu de peluches et tu es rassuré, tu ne voudrais pas qu'il assiste à ce qu'il va se passer. Tu refermes la porte silencieusement et retournes ton attention vers ton mari. Tu l'attrapes rapidement par le t-shirt et le tire vers la chambre dans laquelle tu n'as pas dormi depuis quatre longs mois. Rien n'a changé, ou presque, l'odeur est toujours la même. Votre odeur. Tu fermes la porte derrière vous et fait reculer Caleb jusqu'au lit sur lequel tu le fais s'asseoir. Tu prends place sur ses genoux, sentant déjà que tu n'es plus aussi à l'aise qu'avant dans ton pantalon. « Pas de petits noms, pas de mots doux. » Tu lui lances un regard sérieux, ce qui va arriver ne sera pas tendre, ça ne sera romantique comme avant. Ce sera passionné et bestial, vous allez sortir votre frustration et votre colère, tout simplement. Une fois que les règles sont posées tu saisis ses mains pour les poser dans le bas de ton dos, et tu reprends ton festin de ses lèvres.


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