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 (imran) in silent screams and wildest dreams

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Hans Albrecht

Hans Albrecht


Messages : 5
Avatar, © : clément chabernaud (AMIANTE)
Pseudo : pipelette (Mo)
Age : 27 blows to his face.
Activité : talented lawyer, his words are meaningful, his speech is eloquent.
Statut : infatuated with imran perfect hadid.
En poche : wallet, blackberry, lighter, pack of smokes, keys.

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MessageSujet: (imran) in silent screams and wildest dreams   (imran) in silent screams and wildest dreams EmptyMar 16 Mai - 1:37

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Habituellement, Hans éprouve une admiration sans bornes pour la loi. Parce qu’elle est irrévocable. Structurée en règles précises, suivant un principe ordonné particulier prédéterminé. Des préceptes dont on ne peut se détourner, que l’on ne peut pas contourner, protégeant autant les victimes de crimes que celles de manigances saugrenues. Les escrocs venant réclamer réparation alors qu’ils n’ont aucune preuve se retrouvent acculés devant l’intransigeance du système judiciaire américain. Il avait souvent été confronté à ce genre de situation, surtout lorsqu’il s’agissait de procès contre des entreprises. Sous prétextes que l’argent coule à flots, certains croient qu’il est possible d’en soutirer une partie en échange de leur silence pour des informations qu’ils n’ont aucunement le droit de partager. Pour des informations qui n’ont aucune preuve pour les appuyer. Les preuves. Voilà quelque chose d’important, d’essentiel, de grisant, de démentiel. Aujourd’hui, Hans abhorre la loi pour cela. Les preuves. L’évidence qu’elles doivent avoir. La nécessité de leur présence pour confirmer les incohérences de la société qui pullulent dans les bas-fonds que personne ne veut aller explorer. Aujourd’hui, Hans a vu le regard désolé d’un juge prononçant un verdict aberrant. Une femme clairement battue, à qui l’on a renié le droit de respirer, de se sentir accompagnée dans sa peine immense. Les bleus n’ont pas été jugés suffisants pour compatir à sa douleur. Le témoignage d’une voix tremblante n’a pas été convaincant à lui seul pour faire diriger un rempart vers elle, la protégeant du monstre qu’est un époux qui recommencera si elle ne s’enfuit pas à temps. L’Albrecht s’était interposé, avait objecté, avait craché comme il ne l’avait jamais fait auparavant dans un discours haineux envers cette sentence qui n’a aucun sens. Il avait exprimé toute son indignation face à cette vie de souffrance dans laquelle on allait pousser une mère de famille brisée. Il avait clairement perdu son sang-froid, et avait frôlé l’outrage au tribunal si ce n’était que l’héliaste était un ami du paternel prévenu de la rudesse de son fils. Un message vocal en est le signe incontesté, un message qu’il ne veut pas écouter mais qui viendra tôt ou tard hanter ses oreilles lors d’une prochaine confrontation. Pro-bono. Encore faudrait-il que le public en veuille, du bien qu’il essaie d’y répandre. Il sait désormais qu’on ne le laissera jamais gérer des cas similaires, lui qui vient de montrer une subjectivité qu’on ne lui connaît guère et une immaturité qui est loin de plaire.

Il n’y a pas la clope habituelle coincée entre ses babines pour démontrer sa nervosité. Il préfère se perdre dans les vagues tranquilles de l’océan, à se demander où tout avait dégénéré. C’est de la faiblesse qu’il avait surtout dénoncé au grand monde il y a quelques heures. Une incapacité à se maîtriser qui ne lui est pas familière, qui va le mener vers une remise en question cruciale. Étrangement, la mer calme la tempête intérieure qui fait rage et qu’il voudrait dégueuler en même temps que sa haine. Il y a dans sa contemplation une sorte de concentration implacable, comme si rien ne pouvait le dissuader de fixer l’horizon. Le bleu de ses yeux scrute sans frémir les remous d’un large généreux. How did you know I’d be here? Il n’a pas besoin de le voir pour savoir. La présence à ses côtés ne peut être que lui. Il dégage quelque chose d’électrique, qui ne manque pas de le faire frémir à chaque fois. Il n’a qu’à écouter son corps pour savoir quand Imran est à proximité. Il n’a qu’à ressentir l’effet sempiternel qu’il a sur lui pour deviner sa contiguïté. I mean… You know that I always come here when I’m upset. So how do you know I was? Qui aurait pu cracher le morceau ? Qui pour savoir ce qui les joint ? Eux qui prennent toutes les précautions du monde. Eux qui vivent dans l’ombre pendant une dizaine d’années sans s’en plaindre. C’est là où ils appartiennent. Une histoire qui persiste à se dissimuler dans les travers de leurs chambres. Une affaire étouffée, un récit qui s’épanouit seulement lorsqu’ils sont deux à en remplir les pages. Leur secret qu’ils ne veulent pas ébruiter, parce que c’est tant mieux ainsi. Parce que c’est comme ça que ça marche, que ça réussit. Il n’y a que les deux partis au courant, le meilleur moyen de connaître le bonheur et de ne pas se laisser amadouer par des influences extérieures. I don’t want to talk about it. Il préfère rester là, à méditer, à dévisager la houle sous tous les angles comme si elle lui confiait tous les mystères qui peuplent cette terre ingrate. Il voudrait lui dire de rester, car ses mots donnent l’impression qu’il veut qu’il parte. Il voudrait prendre sa main dans la sienne, pour que ça aille soudainement mieux et qu’il retrouve une sorte d’exutoire dans ce contact anodin. Mais ses lèvres restent scellées, son cœur gonflé par l’espoir que malgré son ton désagréable, il restera. Parce que c’est Imran. Parce qu’il le connaît, lui et son côté maladroit. Parce qu’il doit savoir qu’il ne demandera jamais de l’aide, mais qu’il ne la repoussera pas si elle s’en vient de sa part.
(c) AMIANTE
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