[f] spark of life ▪ libre

first breath after coma

23-30 (dépend de l’avatar choisi) ◦ musicienne déguisée en nanny ◦ célibataire
adelaide kane, elizabeth olsen, ella purnell, karen gillan, lucy hale, daisy ridley, jenna coleman, emilia clarke, lily james, lily Collins, zoey deutch, jamie chung, emeraude toubia ...  

the good, the bad, and the dirty
Elle est musicienne. La musique, son art, c’est un peu tout sa vie. Elle a ce rêve de pouvoir vivre de son talent, mais elle n’a toujours pas percé. Elle est persuadée avoir le talent qu’il faut, mais elle sait que la chance et les opportunités comptent pour beaucoup dans un milieu comme celui-là. Alors, elle enchaîne les petits boulots et vit dans un petit appartement et elle compose quand elle le peut, réussit à jouer ici et là en ville. Elle n’a pas de plan B, n’en a jamais eu. Convaincue que d’en avoir un, c’est d’avoir un peu déjà abandonné son rêve. Puis, elle voit cette recherche d’emploi. Une nanny qui puisse s’installer chez le client et s’occuper de la gamine de quate ans. Elle ne connait rien aux enfants, mais elle postule. Parce qu’elle connait en revanche le monde de la musique et ce nom, Leon Brigham, elle le connait. C’est peut-être enfin la chance qu’elle espérait depuis toutes ces années.

young hearts spark fire
C’était un peu comme rencontrer une idole. Elle avait entendu, acheté, aimé plusieurs des albums qu’il avait réalisé au cours de sa carrière, lu des entrevues dans des magazines spécialisés. C’était comme rencontrer une idole et être terriblement déçue, du moins surprise. L’homme qui se trouvait en face d’elle n’avait rien de l’homme qu’elle avait imaginé. Il ne semblait être plus qu’une carcasse vide, occupé à survive plutôt que vivre. Mais son objectif restait le même : décrocher l’emploi et pouvoir se rapprocher de lui, lui faire entendre ce qu’elle faisait. Avec un peu de chance, il voudrait la signer. Inexplicablement, c’est elle qui obtint l’emploi. Peut-être au fond parce que Leon avait senti qu’elle aurait aussi perdue que lui. Abandonné par sa femme, sa maison de disques qui accumule soudainement les échecs. Tout se dérobait autour de lui et, pourtant, la petite Stevie avait toujours besoin d’un parent pour s’occuper d’elle. Un rôle que Leon n’arrivait pas à camper, trop blessé, blasé, écorché. Et ça fait quelques mois qu’elle est installée chez lui, qu’ils se découvrent un peu. Qu’elle se laisse charmer par la petite, qu’elle se surprend à s’être trouvé une place dans leur vie, dans leur routine. Elle n’a pas encore mis en marche son plan, peut-être par peur qu’il ne réalise ses motivations premières, peut-être par peur de perdre sa place dans leur foyer, sa place auprès d’eux.