Jack' {I need to feel my soul come alive}

Have some fire. Be unstoppable. Be a force of nature. Be better than anyone here and don't give a damn about what anyone thinks.

nom complet : Jackson Alistair Eddison Clark, pour être précis. Mise à l’honneur de ses ancêtres. Société patriarcale dont il porte encore les traces et les portera toute sa vie. Héritage dont il aurait préféré se passer. ◦ âge, date et lieu de naissance : Trente cinq années à arpenter le pays en long, en large et en travers. Né un vingt juin, solstice de printemps et semble t-il bon présage. ◦ origines et nationalité : Le cœur et le corps ancré aux Etats-Unis depuis toujours. Il a peut-être coupé les ponts avec sa famille, mais pas avec ses racines et son patriotisme. ◦ statut civil et orientation sexuelle : Les vœux, l’amour au premier regard, le destin d’une vie heureuse et prospère. Pour le meilleur et pour le pire, mais faut croire que le meilleur n’a jamais été dominant. Laissant place au pire. Divorcé depuis deux longues années. L’âme esseulée par choix, la fidélité offerte au boulot, à la passion, à la vocation. Le corps lui importe peu, lui, il se fit au cœur. Il se fit au ressenti, il se fit à ce qui lui agite les tripes et lui brouille la raison. ◦ occupation et situation financière : L’héritage présent et pourtant, le souhait de ne plus y toucher. L’argent durement gagné, le matérialisme poussé. L’opulence du compte en banque et du rythme de vie et pourtant, le bonheur qui ne s’achète pas. Chirurgien en traumatologie. Les études prestigieuses et le coup de scalpel célèbre. Reconnu dans la profession. Convention à travers le pays, intervention en facultés et en meeting divers. Très investi, très engagé, très admiré et pourtant très solitaire. ◦ situation familiale : Les ponts coupés avec la famille, depuis longtemps. Les Clark et leur traditionalisme évidents. Faux démocrates bien trop axés sur les apparences. Famille de politiciens, famille de manipulateurs, qui est encore dans le déni du choix de leur ainé. Désillusion du fils prodigue qui choisi la médecine. Famille quitté trop jeune, délaissé trop longtemps. Pourtant les contacts reviennent, depuis la mort accidentelle du cadet. ◦ traits de caractère : Eloquent, déterminé, perfectionniste, solitaire, passionné, charismatique, méfiant, accro à l’adrénaline, patient, tranchant, observateur, calme, tenace, altruiste. ◦ groupe : we'll never be satisfied

let's talk about spaceships
I. Jack, c’est un passionné. Jack, c’est un type qui oubli tout, lorsqu’il s’occupe des autres. Lorsqu’il soigne. Lorsqu’il joue du scalpel pour la bonne cause. Jack, il aurait dû être politicien, finir sénateur, comme tous ceux de sa famille. Jack il avait un chemin doré tracé devant lui, une route pavée. Mais il a préféré emprunter les sentiers dérobés, boueux, ardus, pour vivre de ce qu’il aime. De ce en quoi il croit. Pour faire carrière dans la médecine. Il a fait ses preuves Jack. Il a réussi alors que tout le monde doutait de lui et de ses convictions. Il s’est évadé, envolé, vers sa destiné.
II. Le mariage, il y croyait Jack. Il est tombé fou amoureux d’une belle brune, son binôme à l’université. C’était digne d’un compte de fée, au début. C’était beau, c’était pur. C’était des mots doux et des attentions. C’était la perspective d’une vie parfaite. Mais Jack, il est trop passionné, trop enfermé dans son propre monde. Dans son boulot et dans sa cause. Jack, il en oubli tout, même de l’aimer. Celle à qui pourtant, il avait juré fidélité. Mais son véritable mariage, c’est avec l’hôpital, les patients, l’adrénaline des urgences. Son aquarium, sa cage dorée.
III. Il voulait des gosses Jack. Il voulait être père. Il voulait assurer. Mais Jack, il n’était pas prêt pour ça, faut croire. Il a fait fuir la seule personne avec qui il aurait réellement pu construire quelque chose. Une vraie famille. Il s’en veut Jack, il a été con. Il a déprimé, Jack. Parce que les années, elles s’enchainent, elles défilent, elles s’envolent. Mais lui, il est seul, avec ses pensées, avec son boulot. Il s’enferme à dedans, pour ne pas penser. Pour ne pas accuser le coup. Il s’enferme dans les aventures éphémères et dans les passions d’un soir. Il ne veut pas se regarder dans un miroir, Jack. Il a trop de choses à oublier. Trop de regrets à noyer.
IV. Malgré le fait qu’il se soit éloigné de sa famille, Jack a toujours gardé contact avec son frère ainé, Adam. Il a toujours échangé nouvelles et conneries. Anecdotes et déclarations. Par message, par mail, parfois juste par une photo ou un commentaire sur les réseaux sociaux. Son frère, c’était la seule personne censée dans sa famille de politiciens manipulateurs. Il avait tout pour réussir, Adam. Il avait la vie devant lui, la belle gueule et la carrière prometteuse. Il aurait dû tout avoir, Adam. Jack lui aurait offert le monde. Mais il a suffi d’un con. Il a suffi d’un saoulard de trop pour que l’accident soit fatal. Pour que la nouvelle tombe, alors que Jack est au bloc. Il accuse le coup, il tremble, il s’échappe, en jetant scalpel et blouse. Il sombre, Jack. Il coule. Il se noie, comme dans l’eau glacé à côté du Titanic. Il s’en est pas remis Jack. Il ne s’en remettra jamais. Même six mois après.
V. Il est devenu tuteur, Jack. Tuteur légal, sans trop le vouloir. Père, de façon détourner. Elle n’a que vingt ans, Eulalie. Elle a la vie devant elle et pourtant cette rébellion prononcée. Sa nièce, cette perle de beauté et de nonchalance. Elle n’était pas dans la voiture, elle. Elle est encore vivante elle. Elle ressemble à Adam, un peu trop pour la sanité de Jack. Il l’héberge, il s’occupe d’elle et de ses conneries. Pourtant elle est majeure, Eulalie. Elle devrait s’assumer, Eulalie. Mais Jack, il ne peut pas la laisser tomber. Il ne peut que la choyer, même quand elle fait des conneries. Il se laisse bouffer Jack, parce que pour lui, y’a Adam dans ses yeux et dans sa voix. Y’a son frère disparu, qui vivra toujours à travers elle. Il l’aime, cette petite jeune, cette gamine insouciante et déconneuse, avec laquelle il rit beaucoup trop. Il la protègera, toujours, parce que s’il devait lui arriver un truc, il ne se le pardonnerait jamais, Jack.
VI. Jack, il n’a jamais cherché la célébrité. Il n’a jamais cherché la notoriété. Ca lui est tombé dessus comme la misère sur le pauvre monde. Ca lui ai tombé dessus comme un tombe du ciel. Il est bon dans ce qu’il fait Jack, il est passionné. Il se donne toujours à deux cent pour cent, quitte à en oublier de vivre. Alors oui, il s’est fait remarqué, par sa belle gueule et son talent. Il s’est mis à voyager, à faire connaître ses techniques, à en développer de nouvelles. Il s’est mis à donner des cours, à intervenir devant des adultes ou des étudiants. Des professionnels comme des amateurs. Il s’est fait connaître Jack, dans le milieu, dans ce cercle fermé de l’excellence. Il a découvert qu’il aimait ça, finalement, se faire reconnaître pour ce qu’il aime, pour ce dont il vit. Bien plus lucratif que la politique, bien plus important à ses yeux et pourtant, sa famille dira qu’il avait ça dans le sang, de plaire au peuple et d’être populaire. Qu’il avait ça dans le sang, de se donner en spectacle, orateurs à ses heures, éloquent lorsqu’il le faut, charismatique de nature.
VII. Alfie. Alfie c’est la moitié d’âme. Alfie c’est le meilleur ami, depuis beaucoup trop d’années. Si certains font le compte, ils vous diront que cela fait plus de quinze ans qu’ils se supportent. Quinze années où ils se sont abandonné au pire comme au meilleur. Inséparable dans les conneries comme dans les peines. Témoins réciproques de mariage. Alfie et Jack, c’est les sourires, les délires à deux, les fous rire pour un vieux souvenir idiot qui ne fait rire qu’eux. Pourtant ça a changé, lorsqu’Alfie a commencé à s’investir dans son mariage. Ils se sont éloignés, voilà de ça deux, voir trois ans maintenant. Alfie, il devait s’occuper de sa femme, de sa fille, de sa vie. Il devait se construire et Jack, il n’avait plus sa place. Jack, il avait son boulot. Jack, il a eu ses déboires. Jack, il a sombré, mais Alfie, il n’était pas là pour lui offrir une oreille attentive et une étreinte réconfortante. Alfie, il a choisi autre chose. Alors Jack le salut, au loin, dans les urgences, quand il passe. Il répond à ses sourires et à ses signes de mains, mais dans le fond, Alfie, il lui manque. Beaucoup trop.
VIII. Malgré tout ce qui occupe ses journées, le soir, quand il rentre dans sa grande baraque, en bord de place. Dans son luxe opulent et sa bagnole trop chère, il se sent seul, Jack. Il se sent vide. Malgré sa nièce, malgré le boulot, malgré Reggie et les aventures. Il a un trou béant dans son âme et dans son cœur. Il a juste l’impression d’avoir jamais été assez bon pour pouvoir prétendre à une véritable vie personnelle, relation. Même lorsqu’Alfie s’est éloigné de lui, l’a abandonné, préférant choisir sa propre vie, il n’a même pas insisté. Il s’est retiré, il s’est mis en arrière. Il a accusé le coup. Il a bu Jack, il a pris des merdes, il s’est effondré. Mais il a gardé la face, à l’hôpital. Il est resté professionnel, il est resté droit, il est resté fier et appliqué. Pourtant dés que le soir venait l’engloutir, dans toute l’immensité de sa solitude, il buvait Jack. Quitte à s’endormir, le verre à la main et les espoirs en miettes, sur le canapé, devant une émission dénuée de sens et de réalité.
IX. L’adrénaline. C’est ce qu’il aime dans son boulot, c’est ce qu’il aime dans sa vie. C’est de ça qu’il a besoin, pour se sentir vivant. Pour sentir qu’il a encore une place dans ce monde. Il s’est acheté une voiture de sport Jack, rouge et rutilante, avec laquelle il roule trop vite, trop dangereusement. Il fait toutes sortes de sport extrêmes, quand il a le temps, quand il a besoin de se vider l’esprit. Il a besoin de ça Jack, pour sentir son palpitant s’affoler et lui faire comprendre qu'il doit vivre, encore un peu plus longtemps.
X. Jack, il est toujours élégant, sans même le faire volontairement. Il part toujours bosser en chemise. Il a toujours ses manières de gentleman et ses habitudes distinguées. C’est ce qu’il lui reste de son éducation d’excellence. De cette famille, bâti sur les apparences et le charisme. Il ne s’en rend même plus compte, aujourd’hui, de tous ces tics qu’il a conservés. Ce sont les autres, que ça fait sourire. On dirait un prince anglais parfois, Jack, l’accent en moins.

and a kiss to make it better
pseudo/prénom : .Lucifer ◦ âge et pays : 23 y.o France ◦ avatar : Tom Hiddleston  ◦ scénario/pré-lien/inventé : inventé ◦ avis, autres : j'ai été convaincu par un certain Alfie Cooper    ◦ crédits : tumblr ?